• La Suède est frappée par une série de meurtres barbares. Seul point commun entre les victimes, leur âge: 44 ans. A première vue ces personnes ne se connaissaient pas, mais à mieux y regarder, leurs chemins se sont bel et bien croisés, il y a longtemps, dans la petite ville de Katrineholm. A l’époque, tous fréquentaient la même école. et le souffre-douleur de la classe s’appelait Thomas Karlsson. Aujourd’hui, Thomas est un homme effacé, asocial, aigri et… toujours en vie. Autant dire le coupable idéal. Surtout qu’il a été aperçu rôdant près du domicile des victimes.

    Thomas l’avoue, il nourrit encore beaucoup de rancune à l’encontre de ses anciens tortionnaires. Seulement ce n’est pas lui qui les a tués, il le jure! Alors si ce n’est pas lui, qui? Qui avait un meilleur mobile pour les assassiner?

    Décevant.

    Déjà, autant le dire, le 4ème de couv te raconte les 3/4 de l’histoire. Pour le suspens, on repassera.

    Ca aurait pu être un bon thriller. Tous les éléments sont là. Mais…Il n’y a pas vraiment de rebondissements, le peu de suspens est tué dans l’oeuf par le descriptif, et puis il manque cette dose de piment qui donne envie de tourner la page. Et on devine vite qui fait quoi dans cette histoire. L’idée était là, l’intrigue aurait pu être intéressante, mais l’auteur n’a pas réussi à exploiter ces éléments.

    Un échec.

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  • A l’été 1914, L’Impératrice Alexandra, un paquebot transatlantique croisant vers New York, fait naufrage suite à une mystérieuse explosion. A son bord se trouve Henry Winter, un riche banquier en voyage de noces avec sa jeune épouse Grace. Malgré la panique ambiante, il parvient à trouver une place à sa femme sur l’une des chaloupes de sauvetage. Elle y rejoint trente-huit autres passagers, bien plus que l’embarcation ne peut en contenir. Pendant vingt et un jours et vingt et unes nuits de peur et de danger, une évidence se fait jour: pour que certains vivent, d’autres doivent mourir.

    Grace fait partie de ceux qui ont survécu… mais à quel prix? C’est ce que cherche à savoir le tribunal devant lequel elle comparaît avec deux autres femmes. Mais la justice peut-elle vraiment statuer sur ce qui s’est passé entre ces hommes et femmes confrontés à une mort imminente?

     Le style est un peu désuet, mais l’histoire se déroulant au début du siècle, c’est logique. Quelques longueurs, plutôt dues au style qu’à l’histoire.

    Il s’agit  d’un huis clos plutôt bien mené. Le paquebot qui ramenait Grace chez elle sombre. Son mari la fait monter in extremis dans une chaloupe, ce qui lui vaudra d’ailleurs plus tard quelques rancoeurs de certains autres naufragés.  S’en suit une interminable attente. Les secours vont-ils les trouver? Quelqu’un sait-il même que le paquebot a fait naufrage? Y a-t-il d’autres survivants? Qui? Où? En attendant, il faut s’organiser. Leur errance sur l’océan va durer 21 jours. Certains des passagers de cette chaloupe ne survivront pas bien sur. Il va se jouer des mélodrames. Chacun lutte pour sa propre survie avant celle de ses compagnons d’infortune. Evidemment, c’est dérangeant, puisque qu’il s’agit de sonder les limites de notre morale face à une mort imminente, dans des conditions de désespoir et de stress intenses; savoir ce qu’on est capable de faire pour sauver sa peau; savoir si dans un cas comme celui-là, les décisions prises sur le moment dans des conditions innomables peuvent être jugées bonnes ou mauvaises (considérations qui s’appliquent-elles encore?). D’autant qu’à cette époque, les femmes n’avaient de droits que ceux accordés par leur mari. Alors ces femmes livrées à l »océan, qui se sont battues pour leur survie face aux hommes de la chaloupe…

    Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, même si je reste un peu sur ma faim et que j’ai eu du mal avec le style. J’ai du relire certains passages plusieurs fois parce que l’action limitée m’avait fait perdre le fil. A déconseiller aux amateurs de suspens.

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  • Je m’appelle Raphaël, j’ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d’euros de bijoux. C’aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c’est mon frère. Alors, je dois trouver une planque où il pourra reprendre des forces.

    Je m’appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là…

    Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.

    Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit…

    Alors là!!!! J’ai trouvé Meurtres pour rédemption grandiose, celui-ci est du même acabit. C’est d’un machiavélisme étonnant. Je l’ai lu d’une traite. Du grand art!

    C’est très noir et très glauque et pourtant j’ai fini par me prendre de sympathie pour chacun des personnages (en dehors de celui de Patrick bien sur). Chacun a une histoire singulière et difficile. Chacun a quelque chose qui le rend attachant. C’est angoissant à souhait et troublant, très dérangeant. L’horreur et la terreur transpirent de ces pages. C’est glaçant, vraiment.

    L’histoire est douloureuse, très douloureuse, pour tous les personnages. Giebel n’a aucune pitié, pour aucun d’eux. Ils vont subir atrocité sur atrocité, et le bourreau a de l’imagination et de la suite dans les idées. C’est un monstre de la pire espèce. On va de mal en pire tout au long du livre pour finir en « apothéose ».  On espère, on espère, et puis… Parce que le dénouement…

    Tu n’as plus qu’à aller l’acheter.

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  • « Il y a des affaires qui te pourrissent la vie…, elles restent en toi, plantées dans ton coeur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler… » Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l’hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles: morts suspectes, disparitions…

    Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d’un enfant autiste? Son équipe respecte les mystères du « patron » et, au-delà de la simple « vérité due aux familles », la vérité complexe d’un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne!

    Du bon, vraiment bon polar. Je l’ai lu quasi d’une traite, difficile à lâcher. Le récit est captivant. Les personnages sont bien campés, tout comme l’intrigue. L’écriture est fluide, ça passe tout seul! On s’y croirait presque. Et puis, j’ai bien aimé le personnage du commissaire Revel, le flic vieille école qui ne lâche rien, qui s’accroche à un fil tenu et va le dérouler jusqu’à réussir à en sortir quelque chose.

    Je ne peux que le recommander aux amateurs du genre.

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  • Amy et Nick forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan pour s’installer dans le Missouri. Un jour, Amy disparaît et leur maison est saccagée. L’enquête policère prend vite une tournure inattendue: petits secrets entre époux et trahisons sans importance de la vie conjugale font de Nick le suspect idéal. Alors qu’il essaie lui aussi de retrouver Amy, il découvre qu’elle dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d’autres plus inquiétantes.

    Après Sur ma peau et Les lieux sombres, Gillian Flynn nous offre une véritable symphonie paranoïaque, dont l’intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.

    Le couple d’Amy et Nick a pris du plomb dans l’aile depuis leur déménagement. Comme dans tous les couples, il y a des hauts et des bas. Bon, plus de bas que de hauts quand même. Des remarques mal digérées, des petites vacheries. Et puis, Amy disparaît et Nick va découvrir toute la perfidie et le machiavélisme de sa femme. Parce qu’Amy est diabolique…

    Un bon roman, sans temps mort. Il y a tout ce qu’il faut pour une parfaite réussite: manipulation, trahison, perversité, vice, … Le partage du récit entre Nick et le journal d’Amy prend tout son sens dans la deuxième partie. Nick est pris au piège et on se retrouve en immersion dans son enfer personnel.

    C’est très bien mené. Et c’est bon jusqu’à la dernière ligne. C’est d’ailleurs bien meilleur, à mon avis, que Les lieux sombres. Celui-ci est beaucoup incisif et sinistre…

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  • « Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. »

    Voici le portrait qu’à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé.

    C’est parfaitement résumé. C’est tout à fait ça: le portrait tendre et nostalgique d’une grand-mère vue par son petit-fils. Une série de souvenirs et d’anecdotes mis bout à bout. L’occasion de deux ou trois bons mots. Ca tiendrait plutôt du journal intime.

    A mon sens, ce récit n’a pas d’intérêt en dehors de la famille de cette Mémé-là. Pour eux,  c’est plein d’images, de joies ou de peines. Moi, j’ai eu du mal à finir et je me suis franchement ennuyée. J’ai fini parce que je déteste ne pas finir un livre. Par principe. Ca a peut être été publié parce que c’est Monsieur Torreton, je ne sais pas, mais je me suis demandé pourquoi. Voilà: pas transcendant du tout.

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  • Un début de week-end mitigé.

    Ma Bec vient de perdre son pot d'échappement. Tout le pot. Y'en a pour 450€ de réparations.... Si seulement je pouvais l'aider!

    Mes grands-parents (côté paternels) vont passer Noël seuls à la maison de retraite. C'est la première année qu'ils seront seuls pour les fêtes et ça me rend malade rien que d'y penser. J'emmène ma mère et la Baronne en Bretagne chez ma tante (du 24 au 26) et mon père et Belle-Maman partent le 24 jusqu'au 4 janvier à la montagne avec sa sœur). Ca va laisser un arrière-goût amer aux fêtes.

    Mon Ado va avoir le Noël de ses rêves. Mon père et Belle-Maman lui offre son ordinateur portable. Ma mère et Beau-Papa lui offre sa place pour aller voir Black M en concert dans la GrandeVille d'à côté, en mars prochain. Et moi, j'ai réussi à choper deux places pour Son Chouchou Number One: Maître Gim's, en novembre prochain. J'ai hâte de voir sa tête quand elle ouvrira ses cadeaux. D'autant qu'elle croît que les concerts affichent complet.

    Oui, je sais. Elle est pourrie gâtée....

    Une des très bonnes amies de ma Sœur vient d'avoir sa date d'opération (une sleeve également). Sa nouvelle vie commencera tout début 2015. Je me réjouis pour elle.

     

    Technorati

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