• - L'appel hier midi de ma copine J, comme ça, juste pour faire un coucou

    - Et la promesse d'un pique-nique à la plage sous peu

    - L'odeur de l'herbe fraichement coupée

    - L'éclat des rayons du soleil couchant entre les branches des arbres du bois que je traverse chaque jour

    - La Petiote, qui devant le film Félins, compare les relations mères/petits de ces animaux à la notre (rapport au fait que la mère et ses petits sont soudés, et la maman est prête à tout pour protéger sa progéniture, voilà voilà)

    - Tout en s'accrochant à mon bras et avec un gros bisou en prime

    - L'engouement tout récent de ma fille pour le théâtre et la poésie

    Aaaah!! C'est que je deviendrais sentimentale ...

     

    Technorati

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  • Comme le demande Caroline, je reprends et fais circuler cette info, que tu es toi-même invité à poster, linker, ...

    Une manifestation est prévue à Bruxelles le 24 mars pour défendre le droit à l'avortement. Qui justement n'est pas un droit partout. Et qui, si les choses continuent comme ça, pourrait ne plus être un droit chez nous non plus un de ces quatre. Y'en a qui doivent se retourner dans leur tombe, à s'être tant battues pour le droit des femmes à disposer de leur corps... Voilà, voilà.

    Pourquoi l'avortement fait-il si peur et pourquoi faut-il le défendre ?

    Un texte du Planning familial

    La question se pose face aux multiples attaques dont l'avortement fait l'objet, en France comme en Europe et dans le monde.

    De biais, au détour d'une politique, d'un vote ou d'une petite phrase, par ce regard plus critique et culpabilisant que d'habitude sur « ces femmes qui prennent l'IVG pour une contraception » - car bien sûr, « avec les moyens actuels, quand même elles pourraient faire attention ».

    Plus frontalement par la révision des lois, comme en Espagne, marquant un réel recul, ou par des tentatives de déremboursement comme en Suisse ou en Russie. Carrément frontalement, comme aux États-Unis où l’avortement et la contraception deviennent des enjeux électoraux. Violemment même, dans le cas de l’attentat contre le siège de l’ANCIC.

    Et puis il y a la violence des mots pour celles à qui une fois n’aurait pas suffi et qui « récidivent » sans parler des éventuelles « IVG de confort »!

    En 2012, les femmes -pas plus qu'au début du XXème siècle lors des débats sur leur droit de vote- ne seraient responsables, capables de réflexion. Comble de l'outrage, elles pourraient en plus avoir le droit de choisir quand et si elles veulent un enfant, le droit de dissocier sexualité et procréation ?

    L’avortement, par cette possibilité qu'il donne aux femmes de poursuivre ou non une grossesse non souhaitée, remet en cause l’ordre établi. Il fait tant vaciller le socle sur lequel notre société s’est construite que dans cette période aux perspectives floues, il permet aux conservateurs, nostalgiques et autres moralisateurs de remettre en cause ces acquis si chèrement payés.

    La crise a bon dos !

    Ce qui se trame en Europe et dans le Monde oscille entre désinformation, discrimination et opposition des citoyens et citoyennes entre eux dans une société survalorisant la maternité. La crise mondiale, plus qu'économique devient moraliste, justifiant des positions caricaturales et réactionnaires.

    Vision traditionaliste des familles, de la place et du rôle des femmes dans nos sociétés, domination du masculin sur le féminin fondée sur le patriarcat et l'hétérosexisme sont ainsi légitimés, traduisant la peur de ce qui pourrait venir remettre en cause ce système de pensée basé sur conjugalité et maternité. Dans ce système, qui défend que l'homme serait idéalement fait pour la femme, ou plutôt l'inverse, tout ce qui pourrait être perçu comme contestant cet ordre établi est alors rejeté. C’est le cas de l’homosexualité, comme de ce droit donné aux femmes de choisir ou non d'être mère. Quand les femmes sont considérées seules et uniques responsables de la relation sexuelle et de ses conséquences, l'avortement symbolise, dans un ultime affront, leur incapacité quant à cette responsabilité. Le «  trauma » de l’avortement viendra punir de leur choix celles qui bravent l’interdit !

    Les périodes électorales sont propices à ces utilisations car elles révèlent les projets de société des candidats et en creux les rôles qu'ils prêtent aux femmes. Ceci s’exacerbe aujourd'hui en France ou aux USA, comme ce fut le cas en Espagne ou en Hongrie en 2011.

    C’est ainsi que, largement soutenus par les intégrismes religieux, de nombreux pays prévoient de revenir sur le remboursement de l'avortement, sur les lois l'autorisant, quand ils ne l'interdisent pas tout simplement. Les autorités religieuses ont, dans ces reculs mondiaux, une large responsabilité, démontrant leur trop grand pouvoir sur un enjeu démocratique mondial majeur.

    Un enjeu démocratique essentiel aux sociétés

    Un des piliers de la démocratie est l’universalité des droits et l’égalité entre tous les citoyens, qu’ils soient femmes ou hommes. Comment est-il possible alors de justifier l’aliénation, la discrimination et la domination de cinquante pour cent d’une population par l'autre moitié ? Même si la reconnaissance de cette égalité entre femmes et homme est loin d’être réelle partout, les femmes ne sont pas mineures, elles pensent et agissent par elles-mêmes, elles sont libres. Leur accès à la contraception et à l'avortement fait partie de cette liberté.

    Ceux qui veulent mettre à l'index l'avortement, entraver son accès ont des projets de société rétrogrades, inégalitaires, sclérosants et pessimistes. Non, les femmes ne sont pas ces « pauvres choses inconséquentes ». Oui, il y a un intérêt majeur à permettre cet accès aux droits génésiques à toutes les femmes, sans discrimination, ici et partout dans le monde. Interdire n’est pas prévenir, permettre n'est pas inciter.

    En Europe, l'Assemblée parlementaire du Conseil a voté en 2008 une résolution demandant aux États membres de dépénaliser l'avortement et de garantir aux femmes l'accès à un avortement sans risque et légal, appelant à lever les restrictions qui en entravent en fait ou en droit l'accès, à assurer l'accès à la contraception et à instituer l'éducation sexuelle obligatoire des jeunes. En 2011, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Parlement Européen adoptait deux résolutions. L'une sur la réduction des inégalités de santé dans l'Union européenne : "l'Union européenne et les États Membres doivent garantir aux femmes un accès aisé aux moyens de contraception ainsi que le droit à un avortement sûr", l'autre sur l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'Union européenne, insistant sur le fait que « les femmes doivent avoir le contrôle de leurs droits sexuels et reproductifs, notamment grâce à un accès aisé à la contraception et à l'avortement;"

    Toutes les grandes conférences internationales, de Rio en 1992 à Pékin en 1995, en passant par le Caire en 1994, s’accordent sur l’importance de l'accès aux services de planification familiale, mettant l'accent sur l'absolue nécessité de politiques publiques de santé sexuelle et reproductive.

    Un enjeu de solidarité européenne et mondiale

    Si cet enjeu de solidarité est mondialisé, les enjeux en Europe, en raison des reculs constatés çà et là, ne sont plus un problème « hors nos frontières »; ils nous obligent collectivement comme européens et citoyens du monde

    Lors du colloque "Droit à l'avortement : quels enjeux pour les femmes en Europe ?" organisé par Le Planning Familial en 2009, la déclaration finale, adoptée à l'unanimité des dix-sept pays européens présents, réaffirmait : "le droit à disposer de son corps est le socle fondamental permettant aux femmes de vivre dans une société égalitaire, plus juste, plus démocratique".

    Elle lançait un appel à la solidarité, à la vigilance extrême de l'ensemble des forces progressistes et citoyennes, et à la création d'un réseau riche de nos différences et de notre volonté, pour construire cette solidarité européenne et mondiale, celle des femmes et des hommes libres et égaux.

    Pour toutes ces raisons, Le Planning Familial participera le 24 mars à Bruxelles au rassemblement européen "Abortion Rights". Cette initiative doit être saluée et rejointe car elle s'inscrit dans cette dynamique de solidarité entre les peuples pour défendre ce droit fondamental et positif sans lequel les femmes ne pourront jamais être libres.

    Soutenons les élus d’ici et ailleurs qui défendent ce droit. Demandons à ceux qui sollicitent nos voix quelles sont leurs positions et ce qu’ils comptent faire pour faciliter cet accès, rappelons à ceux qui l'auraient oublié leur mandat et ce pourquoi ils ont été élus.

    Les lois légalisant l'avortement doivent être appliquées. Il est plus qu'urgent que toutes celles et ceux qui luttent pour le droit de choisir et l'élargissement des législations sur l'avortement soient soutenus, défendus et se rejoignent dans un élan de solidarité sans précédent.

    Les femmes ont avorté et avorteront, même si elles risquent la prison ou la mort, même humiliées, culpabilisées. N’en déplaise, elles n’en « crèveront » pas de honte et de culpabilité, elles ne veulent pas du retour des aiguilles à tricoter !

    Technorati

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  • ... que la Petiote soit cette semaine partie au ski.

    Elle aura au moins échappé aux horreurs de ces derniers jours. A l'indécence de nos politiques, Monsieur Sarkozy le premier, qui ont allègrement profité de ces évènements tragiques. Rien ne les arrête, c'en est écoeurant.

    Je n'aurai pas à lui expliquer dans l'urgence, suite à cette minute de silence imposée dans les écoles, pourquoi ces 7 morts insencées, antisémitisme, terrorisme, folie, Al Kaida et tout ça. Ni pourquoi, à la place des familles des victimes (vers lesquelles va toute ma compassion), je serais mortifiée de colère et de dégoût. Et pas qu'à cause de l'assassin et des propos tenus par sa famille.

    Y' des jours où je ne suis vraiment pas fière de mon pays.

    Technorati

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  • Il y a quelques jours, en allant consulter la page de l'école de la Petiote, j'ai suivi le lien d'un enseignant, et de fil en aiguille, j'ai fini par tomber sur ce site (fais clic). On est accueilli par ce texte, lui-même suivi d'un certain nombre de témoignages assez hallucinants:

    Nous dénonçons depuis longtemps la persistance des devoirs à la maison, dont personne n'a jamais prouvé l'utilité et qui ne font qu’accentuer les inégalités entre les enfants selon qu’ils peuvent ou non bénéficier d’aide à la maison. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont proscrits en primaire par une circulaire de 1956. De deux choses l’une : soit les élèves ont compris la leçon et réussi les exercices en classe, et on leur fait perdre leur temps, en les empêchant de lire par exemple. Soit ce n’est pas le cas et ce n’est pas à la maison, hors de la présence de l’enseignant, qu’ils pourront y arriver mieux !

    Nous rejetons cette forme de « sous-traitance pédagogique » aux familles, qui, en outre, est cause de conflits quasi quotidiens entre parents et enfants. Le rôle des parents dans la coéducation n’est pas de chercher à reproduire (mal) ce que font les enseignants.

    La sempiternelle réponse que l’on nous fait, c’est que ce sont les parents qui réclament des devoirs. Mais nous faisons le pari qu’ils n’en demandent que parce que c’est souvent le seul lien qu’on leur propose avec ce qui se passe en classe. Si on leur propose d’autres modalités de communication avec les enseignants, d’autres façons d’accompagner la scolarité de leurs enfants, ils les adopteront bien vite !

    Il faut que les enfants montrent à la maison ce qu’ils ont fait en classe, pas qu’ils montrent en classe ce qu’ils ont fait à la maison.

    C’est pourquoi nous commençons la transformation pédagogiques de l’Ecole en mettant en place ce site afin que chaque parents et/ou enseignants qui combattent les devoirs à maison ou qui y ont mis un terme, puissent raconter leur histoire.

    De plus, à partir du 26 mars une "quinzaine sans devoirs" débutera. Nous invitons tous les acteurs de l'éducation (parents, enseignants, directeurs d'écoles, accompagnateurs…) à mettre en pratique la fin des devoirs à la maison ! Nous les invitons à se rencontrer, à réfléchir et à imaginer d'autres relations familles/Ecole et d'autres moyens de communication que les devoirs et les notes, comme le font déjà bien des enseignants.

    Sur le coup, je me suis dit que j'avais certainement mal lu. Alors, j'ai recommencé. Après, je me suis demandé si ces gens vivaient bien sur la même planète que moi. Parce que bon. Je sais pas toi, mais moi, cette connerie me fait faire des bonds. Je ne suis pas la seule, tu te doutes bien. Princesse Soso, entre autres, a réagi dans une série de posts dont je rejoins totalement le contenu.

    D'où c'est qu'ils ont trouvé que les devoirs sont inutiles, ces cons? Les notions sont largement étudiées en classe, oui. Mais il est nécessaire d'assurer les acquis du jour. C'est à ça que servent les devoirs, entre autre. Refaire pour ancrer les connaissances et surtout s'assurer que la leçon a bien été comprise, bien assimilée. Que l'enfant est capable de refaire par lui-même. Tout seul.

    Avancer que certains parents ne sont pas capables d'aider leur chère descendance à faire ses devoirs est purement ridicule. Surtout en primaire. Parce qu'on nous demande quoi, à nous autres parents? Le soir, j'entends. Pas à les instruire. (Quoique ce soit fortement apprécié, mais faudrait déjà qu'ils commencent par les éduquer leurs mioches ces parents) (Mais ceci est un autre débat) On nous demande à nous parents de juste jeter un oeil à ce qui est fait (pas de le faire pour eux), le cas échéant, de faire réciter la leçon. Accessoirement de s'intéresser un minimum à ce que fabrique ton gosse la journée à l'école. Et si t'es un parent de folie, même tu peux le féliciter s'il a eu de bons résultats ou l'encourager un peu s'il en a besoin. Bref, ça prend pas deux heures. Un exemple au hasard, la Petiote, en CM2, le soir, elle a une liste de 10 mots à recopier pour en assimiler l'orthographe, trois ou quatre opérations, la leçon du jour à relire ou bien une poésie à apprendre (et pas de 2 pages la poésie). C'est pas la mort, hein.

    C'est sur, toi, parent, tu perds 1/2 heure, voir 3/4 d'heure de glandouillage dans ton canapé devant la sacro-sainte télé. Bah merde, alors! Et après on s'étonne que les jeunes n'ont plus de culture. Ah bah oui!

    Quant à dire que les devoirs privent nos chers mômes de temps pour lire... Comment dire?? JE ME BIDONNE!!!

    Tu crois, toi, que si nos gosses n'avaient plus de devoirs à la maison, ils se jetteraient sur un bouquin? Et pas, mais alors pas du tout du tout, sur la console ou sur la télé? Ne nous fait-on pas prendre des vessies pour des lanternes, parent mon ami? Comme les devoirs du week-end, ça empêcherait les loisirs? Ben tiens! Pourquoi pas, dis donc!

    En tout cas, ça n'a pas empêché la Petiote de partir au ski cette semaine avec Môman. Elle a juste pris ses devoirs avec elle, sur lesquels elle passe une heure chaque matin, tranquillou, avant d'aller s'éclater sur les pistes.

    Bref, ça commence à faire long tout ça. Pour conclure, je poserai juste cette question: si on abolit les devoirs du soir, comment ces enfants vont-ils apprendre à gérer seuls le travail nécessaire au lycée ou à la fac, ou dans toute école d'études supérieures, ou juste pour passer  le moindre concours? Et je ne parle même pas de la façon dont ils appréhenderaient le monde du travail ensuite.

    Faudrait peut être atterrir quand même!

     

     

     

    Technorati

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  • L'OM battu par Quevilly.....

    Je m'excuse auprès des footeux et des supporters de Marseille, mais vraiment ça m'amuse profondément.

    Quand je pense à la tête qu'a du faire l'Ex, fervent supporter de l'OM, à l'annonce des résultats, c'est plus fort que moi, ça me fait sourire.

      

    Technorati

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  • Le présentateur:

    "Avec les 33 millions en jeu ce soir, vous pourrez vous offrir une vie infiniment plus riche"

      

    Tu m'étonnes!!!!

     

    Technorati

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  • Source: actu.orange.fr

    L'"hypersexualisation" des enfants est un phénomène encore peu répandu en France mais qui inquiète légitimement les parents et qu'il convient d'endiguer, souligne lundi un rapport proposant une série de recomandations, dénoncées comme un "leurre" par certains experts.

    A l'origine de ce rapport: une mission confiée à la sénatrice UMP Chantal Jouanno par le ministère des Solidarités, après la parution en décembre 2010, dans le magazine Vogue français, de photos mettant en scène une fillette dans des tenues et postures suggestives.

    "Même si ces photos avaient surtout fait scandale aux Etats-Unis, elles ont aussi suscité la polémique en France", rappelle à l'AFP Chantal Jouanno.

    L'"hypersexualisation" des enfants, et notamment des petites filles, renvoie "à la sexualisation de leurs expressions, postures ou codes vestimentaires, jugées trop précoces", définit le rapport. Or l'ancienne ministre des Sports fait le constat que "la vague de l'hypersexualisation n'a pas encore massivement touché nos enfants". Il y a un consensus en France pour condamner le phénomène, poursuit-elle, tout en assurant qu'il est "fragile" et "susceptible de craquer".

    En effet, relève Mme Jouanno, "la société dans son ensemble est hypersexualisée, dès le plus jeune âge on voit apparaître des stéréotypes très clivés garçons/filles, et il y a une puissance du marketing colossal pour rompre la barrière des âges et inciter à adopter des comportements d'adolescents". Il convient donc, souligne le rapport, d'endiguer le phénomène "en amont".

    Le texte suggère pour cela une série de recommandations, comme la mise en place d'une "charte de l'enfant" ou l'interdiction des concours de "mini-miss" et recommande aussi de s'inspirer d'un dispositif mis en place au Royaume-Uni consistant à élaborer une charte signée entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques. En Grande-Bretagne, le document demande par exemple aux grandes marques de prêt-à-porter de renoncer aux soutien-gorges ampliformes pour les petites filles. Chaque citoyen peut en outre signaler sur un site internet les produits qu'ils jugent inappropriés.

    Mais pour certains connaisseurs de la question, le débat est mal posé.

    "En parlant d'+hypersexualisation+, on diabolise des comportements de jeunes filles, qui n'ont pas du tout la dimension torride que laisse penser le terme", estime ainsi Michel Fize, sociologue au CNRS et auteur de "Les nouvelles adolescentes" (Armand Colin). Il lui oppose celui d'+hyperféminisation+, qui correspond à une revendication des filles de leur identité sexuée". Il admet en revanche une tentative mercantile, de la société, de "tout sexualiser pour vendre plus". "On a raison d'essayer d'y répondre mais il ne faut pas tout mélanger", juge-t-il.

    De son côté, la psychanalyste Claude Halmos, spécialiste de l'enfance, reconnaît les dangers potentiels du phénomène: "L'hypersexualisation des petites filles, c'est-à-dire le fait de les laisser se déguiser en femmes adultes, est très préjudiciable pour leur construction. Si elles sont déjà grandes, quels besoins ont-elles de grandir ?", lance-t-elle. "Ce qui est complètement paradoxal, c'est que le gouvernement veut faire des préconisations pour que les petites filles ne s'habillent plus comme des grandes, mais en même temps, il supprime le défenseur des enfants et veut rapprocher la justice des mineurs et celle des majeurs", ajoute-t-elle. "Il fait mine là de se saisir d'un sujet qui angoisse à juste titre les parents, mais c'est un leurre", juge ainsi la psychanalyste.

     

    J'avoue pour ma part être assez d'accord avec Mme Jouanno. Notamment sur ces concours de mini-miss où ces enfants sont surmaquillées, surexposées. Je trouve que nos enfants sont déjà confrontés trop jeunes au sexe et à ses débordements sans aller en rajouter. Quand je vois des gosses de 4 ou 5 ans habillées comme des ados, avec des jupes très courtes et des petits hauts très légers, maquillées comme des camions volés, ça me débecte. Si les parents veulent faire de leur fillette de futures putains, c'est gagné. C'est bien à cela qu'elles ressemblent. Je me demande s'ils se rendent compte des valeurs qu'ils véhiculent à leurs enfants! Réussir par son apparence, vendre son physique pour gagner! Eh bien, bravo!!

    Bien sur, j'aime looker la Petiote qui, à 10 ans et demi, a des goûts bien arrêtés. Mais il y a des limites à tout. Quand, dans une boutique, elle me sort une mini-jupe bien trop courte pour son âge, c'est niet. Je m'efforce de lui apprendre la notion de décence. On n'habille pas un enfant comme s'habillerait un adulte! Non? Tu trouves pas?

    Technorati

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