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    De 1934 à nos jours, les destins entrelacés de deux familles indiennes, isolées dans leur réserve du Dakota, à qui les Blancs ont non seulement volé leur terre mais aussi tenté de voler leur âme. Mêlant comédie et tragédie, puisant aux sources d’un univers imaginaire, riche et poétique, qui marque tous ses livres, de Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse à Ce qui a dévoré nos coeurs, le premier roman de Louise Erdrich est présenté ici dans sa version définitive, reprise et augmentée par l’auteur.

    Je pense que je ne me serais jamais arrêtée sur ce livre s’il ne m’avait été offert. Je remercie d’ailleurs ma collègue A.: j’ai découvert un genre que je ne connaissais pas.

    Celà dit, je pense que je ne récidiverais pas avec cet auteur. Je n’ai pas du tout aimé. Enfin, pas l’histoire en elle même, mais plutôt la narration; la découpe du roman. Il s’agit d’une saga familiale, regroupant deux camps d’une réserve indienne. Le hic, c’est qu’on passe d’un personnage à l’autre, d’une famille à l’autre, d’une génération à l’autre, sans lien logique (ou alors il m’a totalement échappé). Par moments, j’étais complètement perdue: je ne savais plus dans quelle famille se situait le personnage qui prenait la parole (oui, parce que tous les protagonistes parlent à la 1ère personne; chacun raconte son histoire), où à quelle époque du récit je me trouvais.

    Trop brouillon pour moi.

     

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    Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde le métier de flic par sa plus noire: une actrice du porno torturée, une plongée dans le monde des déviants sexuels et des monstres de la nature. Depuis toujours, Stéphane Kismet est hanté pas des images prémonitoires, mais cette fois elles obéissent à une terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte…Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. L’un n’a encore rien vu, l’autre ignore qu’il sait déjà tout…

    J’aime beaucoup les écrits de THILLIEZ. Celui-ci n’échappe pas à la règle. C’est très bon. Très surprenant aussi. C’est le premier THILLIEZ que je lis qui tienne du fantastique. On est toujours dans du thriller hein, mais là, c’est bien barré…

    Pour ne pas changer, c’est très prenant, haletant même. On est toujours dans ambiance très sombre. Le héros est enfermé dans cet anneau de Moebius dont il cherche désespéremment à échapper, sans pour autant comprendre comment. Il se lance alors dans une quête effrénée contre lui-même, essayant de contrecarrer ses visions. Pas de temps mort, un suspens soutenu d’un bout à l’autre du roman. Jusqu’à sa conclusion infernale. J’ai adoré.

     

     

     

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    Dans les rochers proches du petit port de Fjällbacka, on découvre le cadavre d’une femme. L’affaire se complique quand apparaissent, enfouis plus profondément au même endroit, les squelettes de deux jeunes filles disparues vingt-quatre ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche magnétisait les foules en compagnie de ses petits garçons dôtés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la lignée est divisée en deux branches qui se haïssent. L’inspecteur Patrick Hedström est chargé de l’enquête en cette période estivale où l’incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse de sa compagne Erica Falck. Alors que s’assemblent les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu…

    Bien ficelé. On se retrouve plongé au beau milieu d’un maelström familial: rivalité entre deux frères, qui va déteindre sur la descendance. Le scandale essuyé par la famille va être réveillé suite à la découverte de trois cadavres.

    C’est bien mené, il y a ce qu’il faut de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine, même si les passages sur Erika (enceinte, et donc tenue éloignée de cette enquête) ralentissent un peu le récit. Cela reste un bon moment de lecture.

    J’attaque bientôt Le tailleur de pierre.

     

     

     

     

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  • « Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. » Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts… Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’Etat qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu. Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaître compose la grande tragédie  de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.

    Magnifique…

    Une fresque grandiose de l’après armistice. Ces deux soldats oubliés, dans la misère, vont pour s’en sortir et se construire une nouvelle vie, monter une extraordinaire arnaque. Pendant que d’autres, sous couvert de haute bourgeoisie, vont s’enrichir grâce aux cadavres de leurs compatriotes: sous prétexte d’honorer les morts en les réunissant dans d’immenses nécropoles, Pradelle (à l’origine de la déchéance des deux autres) va faire d’horribles économies pour remplir ses caisses. Economies qui se traduiront de façon terrible sur le terrain.

    Ce livre est très prenant, très difficile à lâcher. J’avais du mal à le poser pour aller dormir. C’est captivant, émouvant. Le rythme ne retombe pas du début à la fin. C’est rocambolesque, puissant et efficace. Le doigt est mis sur la gestion désastreuse de l’immédiat après-guerre: démobilisation désordonnée et sans fin, pensions versées très en retard, emplois réservés non attribués, gueules cassées cachées, rescapées oubliés alors que les morts sont adulés, scandale des exhumations militaires en 1920-1921 (véridique), …

    C’est aussi sordide; on assiste à une tragédie à la fois familiale, sociale et politique.

    Grandiose.

     

     

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  • Dans un mois jour pour jour, j'aurai été opérée, j'aurai un drain dans le ventre, je serai rattachée à des perfs, je patienterai en soins intensifs de pouvoir rejoindre ma chambre.

    Je ne sais pas si je me sentirai bien, mais je serai soulagée que ce soit fait.

     

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    La nuit cauchemardesque qui vient de se dérouler dans la charmante ville côtière de Saint-Vaast-la-Hougue tétanise les habitants et déstabilise les forces de l’ordre. En effet, au petit matin, cinq corps ont été retrouvés à différents endroits de la commune. Chaque cadavre porte les stigmates de sa souffrance, chacun a été tué d’une manière différente. Un point commun cependant convainc le commandant de brigade du bourg, qu’il a affaire à un tueur en série: tous les corps ont été énucléés. Le Ministère de l’Intérieur met aussitôt Jumet, Bricart et la profiler Laura Claes sur le coup. Une enquête tortueuse où la jeune femme va devoir faire preuve de la fiabilité de ses méthodes de travail.

    Voici un polar sur lequel je ne me serais sans doute pas arrêtée, s’il ne m’avait été offert par mon papa,  qui, en vacances près Saint Vaast, a eu la bonne idée d’aller faire un tour au salon du livre qui avait lieu ce week-end là.

    L’idée de départ était alléchante, mais j’ai assez vite décroché. J’ai eu un peu de mal avec l’enchainement des évènements. Les différentes pistes d’enquête sont très vite abandonnées, voir même pas du tout creusées. Certaines idées sont à peines survolées. Ce qui a pour effet de tuer le suspens dans l’œuf.

    Je ne connais pas le reste de son œuvre, mais pour celui-ci, c’est un rendez-vous manqué.

    Dommage.

     

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  • Ma sœur, qui était de passage dans MaVille pour la communion de son filleul hier, qui s'arrête au bureau me faire un bisou avant de repartir vers Paris.

    Ma Bec, qui a enfin le sourire: elle a retrouvé du travail, qui lui plaît et dans lequel elle se sent à l'aise, et un nouveau chéri.

    Aaaah..........

     

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