En quittant sa fabrique de boulettes sauce lapin pour l’été, Alfonse s’imaginait pépère au soleil de la mer du Nord… Des vacances? Tu parles! On n’a pas fait 100 bornes que sa femme, mégère aux fausses allures de starlette, et ses gosses, deux ados décérébrés, lui tapent sur le pompon. Et que dire de sa belle-mère et de sa roulotte pourrie qui casse l’esthétique de la bagnole? Avec soixante ans de retard, Mamie a décidé de jouer les Bonnie and Clyde avec le premier julot venu. Elles vont êtres belles les cartes postales!

J’avais lu des critiques très variées à propos de ce livre, un peu tout et son contraire. Et en effet, c’est particulier…

Ca part dans tous les sens, c’est complètement saugrenu … farfelu, voilà, farfelu. Par certains côtés, cela m’a un peu fait penser à San Antonio, pour le côté décalé, un peu déjanté et grivois.

C’est drôle, on n’a pas le temps de s’ennuyer: il se passe toujours quelque chose. Le personnage de la grand-mère est juste magnifique, surréaliste,  dans le genre trash, graveleux et complètement barré. Un genre de Bérurier au féminin en plus déluré. Ca aurait été dommage de passer à côté. C’est en même temps totalement kitsch, mais pas kitsch sympa, hein, non, kitsch beauf plutôt. Comme on dit, c’est politiquement incorrect, mais d’autant plus exquis.

Une très bonne découverte, donc. Les autres écrits de Nadine Monfils vont très certainement rejoindre assez rapidement ma PAL, en espérant qu’ils soient aussi savoureux que celui-ci.

Sébastien, 7 ans, vit seul avec sa sœur adolescente, Valérie, et leur mère. Cette dernière arrive tant bien que mal à joindre les  deux bouts, occupant un job ingrat qui lui prend tout son temps et toute son énergie. Une dispute de trop avec sa fille qui dégénère, et c’est le drame familial. Valérie survivra à ses blessures mais la police ne croit pas à la version de la mère qui accuse son petit garçon d’avoir blessé sa sœur et qui prendra cinq ans de prison. Des années plus tard, et grâce à ses parents adoptifs, Sébastien mène une vie « normale », alors que sa sœur vit dans un institut spécialisé et que sa mère n’est jamais reparue après avoir purgé sa peine. Sébastien est devenu un père et un médecin exemplaires. Jusqu’à de mystérieux décès d’enfants parmi ses patients et avec eux, le retour funeste des voix du passé…

Une bonne découverte.

J’avais repéré ce titre sur plusieurs blogs qui en disaient du bien. Et pour cause: c’est un vrai bon thriller, je n’ai pas pu le lâcher avant d’en tourner la dernière page. Les personnages sont bien travaillés, le côté glauque est bien présent (famille monoparentale en difficulté, drame familial, poids du silence, poids des responsabilités, reconstruction, …).

Le suspens est là, les rebondissements sont bien dosés et bien amenés, l’intrigue est bien ficelée. J’étais persuadée d’avoir compris le rôle de chaque personnage et finalement, non; je me suis laissée abuser. Ca fonctionne parfaitement. Et même le dénouement apporte une dernière surprise.

Ma cousine, la petite dernière, est enceinte.

La nouvelle vient de tomber.

Ma cousine, ma deuxième petite sœur.

En mai prochain, je serai tata pour de vrai pour la première fois!

Mes larmes coulent toutes seules tellement je suis contente!

Un petit avant/après.

La première photo a été prise le matin de l'opération à l'hosto. La seconde hier.

Ca fera deux mois la semaine prochaine, et déjà je me sens tellement mieux!

Ce sont de nouvelles perspectives qui s'ouvrent à moi. Et un avenir, dans lequel je ne croyais plus.

Bonheur...

Mon ennemie jurée, maintes fois appelée la Salope, la balance, est enfin devenue mon amie. Et j'arrive même à ne pas en abuser. Une fois par semaine, tous les mardis matin, c'est tout.

Je me suis rendue compte hier (avec une joie non dissimulée), que j'avais machinalement, sans même y penser, exécuté ce petit geste dérisoire. Je me suis assise et j'ai croisé les jambes. Position qu'il y a un mois et demi je ne pouvais physiquement pas tenir plus de trois secondes.

J'ai reçu une proposition indécente qui habituellement m'aurait fait sortir de mes gonds (la femme n'est pas un morceau de viande, tout ça...). Ben bizarrement, cela a vachement flatté mon ego. Je suis repartie avec le sourire (sans non plus l'étaler) et de fort agréable humeur. D'autant que le monsieur était plutôt du genre pas mal...

Ce que je suis contente d'avoir sauté le pas!

6 semaines déjà! C'est fou ce que ça passe vite! Dire que je reprends le travail lundi prochain! Tu sens ma motivation?

Aujourd'hui donc, c'était jour de pesée.

6 semaines et une perte de 16,100 kg!

Incroyable!

Je commence à reprendre le dessus. Depuis une semaine environ. Je retrouve un peu d'énergie, donc je peux allonger mes sorties. J'arrive à me balader tranquilou, sans devoir m'assoir au bout de 10 mn. Je fais des pauses, mais je retrouve plus de mobilité.

Je mange encore très peu, ça a du mal à passer. Là, comme je suis encore en vacances, je me lève assez tard le matin, et je zappe le petit déjeuner (je sais, c'est mal, mais à partir de lundi, je re-petit déjeune). A 10h, je prends soit un jus de fruit, soit un yaourt nature avec un peu d'édulcorant. Le midi, je m'efforce de manger un repas normal, c'est-à-dire un peu de viande avec un peu de légumes ou de féculents mais c'est dur. 16h, idem que le matin, et le soir idem qu'au dejeuner. Je dois manger 3 cuillérées et je suis calée. Quand je viens de manger, mon estomac a tendance à me faire un peu mal. Ca me fait une barre et je dois attendre un gros quart d'heure que ça se calme.

Ca me fait bizarre de dire ça, moi l'hyperphage qui n'a jamais su se contrôler, mais parfois, si je ne fais pas attention, j'oublie de manger. Par exemple, aujourd'hui, je me suis rendue compte à 15h que je n'avais encore rien avalé. Et je n'avais pas faim. J'ai quand même mangé un petit fromage blanc pour avoir un minimum d'apport. C'est fou! A partir de lundi, on va reprendre les bonnes habitudes et un fractionnement normal, ça ira mieux.

Ca ne m'empêche pas de me faire plaisir et de sortir. Je vais prendre l'apéro en ville entre amis, je prends juste un jus de fruit. Je commanderais bien un Perrier parfois, mais je ne suis pas sure d'y avoir le droit. Ma soeur a été là deux jours, autant de temps à manger au resto. Je commande plutot du poisson, c'est plus moelleux et ça passe mieux, et je demande une petite portion, que je ne mange pas évidemment. J'en mange trois petites fourchettes et c'est fini! Je n'ai pas encore osé boire une gorgée de vin. Je vais attendre encore un mois ou deux je crois. Mardi soir, mon père nous a fait un barbecue, j'ai réussi à avaler un petit bout de chipolata et un petit morceau de brochette: c'était Byzance dis donc!

Dire que j'ai haï de tout mon corps les filles qui disent qu'il leur suffit d'un verre d'eau pour être calée. Je ne bois même pas le verre d'eau! Je deviens une connasse!

J'ai remis deux pantalons qui avaient été remisés au fond du placard depuis plus d'un an parce que trop petits. Je mets un cran de plus sur ma ceinture et elle commence à être un peu trop grande. J'ai aussi remis deux soutien-gorges d'il y a longtemps. Je ne suis pas encore passée à la taille en dessous, mais je crois que ça ne va pas tarder. Par contre, là, je suis à l'aise dans ma taille (un 52) dans lequel j'étais très serrée depuis quelques mois. Enfin si, je crois (même si je n'en ai pas acheté) que je faisais un bon 54 en bas, et là je suis bien dans mon 52, alors si, en bas j'ai perdu une taille. Pour le haut par contre, non pas encore, mais mes tops me collent moins à la peau. Je ne suis plus boudinée dans mes débardeurs et mes seins ne s'échappent plus de leurs bonnets.

Je revois mon chirurgien demain. Il me dira quand je pourrai reprendre le sport: la salle de muscu et la piscine aussi. Il y a des années que je ne suis pas allée à la piscine! Je dois aller acheter un nouveau maillot. On m'a dit qu'il fallait attendre facile 4 à 6 mois avant de reprendre une activité sportive. Je verrai le verdict demain.

Donc voilà, 6 semaines et déjà que du bonheur!!!!!

Cette maison, sur la droite, nous y avons passé un nombre certain de soirées quand j'étais gamine. Avec la plage juste pour nous. Un peu plus loin sur la droite, il y avait un blockaus que nous avons passé des heures à escalader.