• Ce midi, je m'en vais d'un pas gaillard faire deux trois courses.

    Ceci fait, je pose mes achats sur le tapis en attendant que la caissière termine avec le client de devant. Je n'ai donc pas passé encore le portique anti-vol et j'ai la main négligemment posée sur le tapis immobile, juste derrière mes courses.

    Arrive un vieux couple. 75 / 80 ans, à vue de nez.

    Le monsieur se poste donc derrière moi, me tourne le dos, me colle un magnifique coup de cul et commence à vider son caddie, l'air de rien.

    La caissière n'en ayant pas encore fini avec le client précédent, je ne bouge pas, j'attends. Ce qui n'a pas dû plaire à papy puisqu'il s'est mis à emplier ses courses sur ma main!!

    Je me retourne, lui dit calmement que si je le gêne, il suffit de le dire, plutôt que de poser ses courses sur ma main. Il ne comprend pas, et ronchonne. Mamie ne moufte pas. J'ajoute donc pour la caissière, qui suit la scène avec amusement, que vraiment l'incivilité et l'irrespect n'ont pas d'âge.

    Non mais!

      

      

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  • Non non je n'exagère pas.

    Depuis vendredi, je suis quelque peu enrouée.

    Depuis hier soir, je n'arrive plus à parler.

    Plus un son ne sort de ma bouche. Ou si peu. J'ai cru que ça ferait rire la Petiote en rentrant de chez son père. Ben même pas. Elle compatit, elle.

    Mes collègues par contre, ça les fait bien marrer. Et ils s'amusent à me téléphoner et me vaner. Sachant que je ne peux pas répondre grand chose.

    Je les aurai. Un jour.

     

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  • Il faut compter 20 mn de préparation (+ temps de découpe), 12h de repos, et 10 mn de cuisson par fournée.

    Pour 6 personnes, il faut:

    - 350 g de farine

    - 250 g de sucre (cassonade brune)

    - 250 g de beurre mou

    - 1 oeuf

    - 1 cuiller à café d'un mélange de clous de girofle moulu et de cannelle en poudre

    - 5 g de levure chimique

    - 5 g de sel

      

    Verser le sucre et le mélange d'épices dans un saladier. Ajouter le beurre avec l'oeuf et travailler jusqu'à obtention d'une pâte homogène. Incorporer la farine petit à petit, la levure avec le sel. Bien mélanger.

    Laisser reposer 12 h au frais. (Pas au frigo, la pâte durcit trop. J'ai eu un mal de chien à la retravailler pour la récupérer.)

    Séparer la pâte en 3 pâtons. Etaler les pâtes sur une épaisseur de 3 mm. Couper les pâtes en petits rectangles de 4 cm sur 6.

    Préchauffer le four th. 6/7 (200°C).

    Tapisser la plaque du four de papier sulfurisé et y poser les rectangles de pâtes sans qu'ils se touchent. (Bien les espacer, ils "s'étalent" un peu en cuisant)

    Enfourner et faire cuire 10 mn. Laisser refroidir (les spéculoos vonr durcir). Décoller les biscuits avec une spatule et les placer dans une boîte métallique pour les conserver.

      

    Recette trouvée sur cuisineAZ.com

     

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  • Un sac de billes, Joseph JOFFO

     

    Paris en 1941 n'est plus la capitale d'une terre d'asile qui arbore pour devise au fronton de ses mairies "Liberté, Egalité, Fraternité". Paris est une ville occupée où l'ennemi nazi impose ses lois d'exception et le port de l'étoile jaune à tous les Juifs. Leur mère en a donc cousu une au revers du veston de Maurice et de Joseph avant leur départ pour l'école. Le résultat est immédiat, le racisme des gamins se déchaîne et les deux Joffo rentrent qui avec l'oreille en chou-fleur, qui avec l'oeil poché et le genou meurtri. Oh! En compensation, il y a bien eu le troc proposé par Zérati, le copain de Jo, l'étoile jaune contre un sac de billes, mais leur père a compris: il faut fuir.

    Maurice, 12 ans, et Joseph, 10 ans, doivent rejoindre leurs frères Henri et Albert déjà installés à Menton. Ils auront à franchir, seuls, la ligne de démarcation,  près de Dax, sans papiers. Les parents suivront plus tard. Et la course vers la liberté commence. Elle les conduit à Menton, puis à Nice et son terrible hôtel Excelsior d'où, sauvés de justesse, ils s'en iront pour retrouver leur soeur Rosette près de Montluçon; ensuite, ce sera Aix-les-Bains et "R".

    Cela, c'est l'itinéraire. Le reste, l'important, c'est ce que raconte Joesph Joffo: les péripéties de l'odyssée des deux frères dans la France occupée de 1941 à 1944 - et le ton dont il rapporte ces choses vues et vécues: spontané, vif, ponctué d'éclairs d'humour en dépit de l'angoisse omniprésente - un merveilleux récit, un poignant témoignage.

    Je crois que tout est dit. Joseph Joffo livre ici tels quels ses souvenirs d'enfant. Un autre grand classique.

      

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  • Porc au caramel et gingembre

    Oui, je te l'accorde, je suis une photographe absolument nulle.

    Mais je te jure que c'est bon en vrai.

     

    Il faut compter environ 30mn de préparation et 1h30 de cuisson.

    Pour 6 personnes, il faut:

    - 1 kg de porc

    - 2 oignons coupés en petits morceaux

    - 125 g de miel

    - 1 cuiller à soupe de nuoc nam

    - 1 cuiller à soupe de sauce soja

    - 75 g de gingembre

    - 20 g de raisins secs

    - 1/2 boite d'ananas en morceaux

    - 1 noix de beurre

    - 50 cl d'eau

    - poivre

      

    Couper la viande en morceaux de 2 cm. Eplucher le gingembre et le couper en lamelles de 5 mm.

    Dans un wok, faire revenir les oignons dans le beurre (n'attends pas qu'ils dorent).

    Mettre la viande et le gingembre avec les oignons. Faire dorer puis ajouter le miel, laisser fondre et faire mousser tout en remuant. Ensuite ajouter le nuoc nam et la sauce soja. Faire cuire 30 mn à bouillon moyen. (Et tu ne fais pas comme moi, tu surveilles pour que ça n'attache pas dans le fond!)

    Ajouter les raisins et l'ananas, poivrer et saler légèrement, et laisser cuire 1 h à feu doux. Ajouter de l'eau pendant la cuisson afin de laisser un peu de sauce et pour que la préparation n'attache pas. (N'est-ce-pas)

    Avant de servir, retirer le gingembre.

    J'ai présenté le plat avec du riz basmati.

      

    Recette trouvée sur cuisineAZ.com

      

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  • L'ami retrouvé, Fred UHLMAN

     

    Agé de 16 ans, Hans Schwarz, fils unique d'un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Stuttgart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante d'illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié, tel que le lui fait concevoir l'exaltation romantique qui est souvent le propre de l'adolescence. C'est en 1932 qu'à lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations que subit le jeune homme au lycée, décident de l'envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s'efforcera de rayer sa vie et d'oublier l'enfer de son passé. Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique.

     Hans est un adolescent qui rêve de l'histoire d'amitié parfaite, parfaitement romantique. Un jour arrive Conrad. Une amitié intense mais brève lie des deux jeunes gens, contrariée par la montée du nazisme et la prise de pouvoir d'Hitler.

    Un roman court qui décrit largement cette période adolescente des deux protagonsites. Leur évolution dans l'âge adulte n'est pas du tout abordée, sinon dans la conclusion de l'histoire. Mais il est vrai que du coup le destin séparé des deux jeunes hommes n'était peut être pas vraiment compatible avec l'angle de vue de la narration.

    Un classique à lire. 

      

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  • Depuis des mois, on l'entend râler autant comme autant contre la relieuse.

    La machine, vieillissante, a été changée.

    Ce matin, c'est donc le papier à en-tête qui ne trouve plus grâce à ses yeux (plus assez blanc, ça fait sale).

    Il y aura toujours quelque chose.

    C'est bête, parce qu'on arrive à bien rigoler aussi, quand elle veut.

    Plus que 22 mois avant qu'elle ne parte en retraite!

      

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