Je n'ai pas eu beaucoup de le temps de me poser ces derniers jours. Je n'ai pas assez d'heures pour faire tout ce que je voudrais! Du coup, le ménage a été un peu baclé (y'a des priorités, hein!).

Nous avons appris vendredi que mon papy a été admis aux urgences. Il est atteint d'asbestose (due à l'inhalation de fibres d'amiante). Il avait tellement de mal à respirer que le médecin l'a envoyé à l'hôpital où il a été mis sous oxygène. Il est très fatigué, ses capacités respiratoires sont tellement réduites qu'il s'essouffle et se fatigue pour un rien. Parfois, le simple fait de discuter suffit à l'essouffler. Mais bon, il va bien. Du moins, aussi bien que possible dans son état. Les médecins le gardent la semaine en observation, mais ils ne pourront hélas pas faire grand chose de plus que lui donner de l'oxygène.

Entre deux, samedi, après avoir déposé la Petiote à son cours d'équitation, je me suis dépêchée de faire un aller-retour à la GrandeVille. J'ai fait une descente chez H&M. Ils ont plein de trucs très sympas en ce moment (si j'ai le temps, je ferai quelques photos). Mais bon, j'ai dû faire un choix. J'ai hâte d'être aux soldes pour aller chercher la jolie tunique qui irait si bien avec mon nouveau pantalon. (enfin, ce sera mon nouveau pantalon à Noël).

Et hop hop... Acheter le sapin, faire quelques courses, récupérer ma Puce, prendre au passage la copine qu'elle a invité à dormir. Zou.... Le temps de presser mes pamplemousses pour faire mon sirop et de préparer à manger, il était déjà 20h!

Mon dimanche s'est déroulé autour de ma gazinière. Eplucher mes ananas, préparer mon premier sirop, laisser refroidir, faire cuire la confiture, mettre le sirop en bouteilles, mettre la confiture en pots. Zut, il n'y en a pas assez! Rah!!! Vite, vite, on va faire un bisou à mon papy à l'hôpital, on ramène la Baronne chez elle, la Petiote termine ses devoirs. Au lit!!!

Hier, j'ai eu la flemme. Je suis allée acheter les ananas manquants, mais je n'ai rien fait. Même pas le repassage qui attend toujours que je daigne m'y mettre. Je me suis affalée dans mon canapé comme une larve! Du coup, ce soir, rebelotte!!! Préparation de mes ananas en rentrant, et je les ferai cuire demain soir.

Et le week-end qui vient promet d'être tout aussi speed!

Voici donc la première recette de mes paniers gourmands de cette année: le sirop de pamplemousse.

Pour 11 mini-bouteilles de 25 cl, il vous faut:

- 1,5 litre de jus de pamplemousse (soit 10 pamplemousses pressés)

- le jus d'1,5 citron

- 1,5 kg de sucre en poudre

Préparation et cuisson: 40 mn environ

Repos: 24h

Mélanger les jus de pamplemousses et de citrons. Filtrer et laisser reposer 24h au frais, puis filtrer à nouveau.

Verser le jus et le sucre dans une casserole inoxydable. Porter doucement à ébullition puis laisser cuire pendant 5 mn.

Mettre en bouteille à froid.

Recette piquée sur montagne-haut-languedoc.com

Et elles sont canons!!! Je les adore!

(Je sais, mes photos sont pouraves)

Admire le talent de Raphaëlle.

Qui va se la péter grave à Noël avec ses nouvelles robes et ses jolies BétiZ??! Hé hé hé hé...

Merci Raphaëlle!

Livre 1, Avril - Juin:

Le passé, tel qu'il était peut-être, fait surgir sur le miroir l'ombre d'un présent, différent de ce qu'il fut?

Un évènement éditorial sans précédent.

Une oeuvre hypnotique et troublante, un roman d'aventures, une histoire d'amour, deux êtres unis par un pacte secret.

Dans le monde bien réel de 1984 et dans celui dangereusement séduisant de 1Q84 va se nouer le destin de Tengo et d'Aomamé.

Livre 2, Juillet - Septembre:

Les choses qui restent enfermées dans notre coeur n'existent pas en ce monde. Mais c'est dans notre coeur, ce monde à part, qu'elles se construisent pour y vivre.

Le livre 1 a révélé l'existence du monde 1Q84. Certaines questions ont trouvé leur réponse. D'autres subsistent: qui sont les Little People? Comment se fraient-ils un chemin vers le monde réel? Pourquoi deux lunes dans le ciel? Et la chrysalide de l'air, est-elle ce lieu où sommeille notre double?

Ceux qui s'aiment ne sont jamais seuls. Le destin de Tengo et d'Aomamé est en marche.

Livre 3, Octobre - Décembre:

Ils ne le savaient pas alors, mais c'était là l'unique lieu parfait en ce monde. Un lieu totalement isolé et le seul pourtant à n'être pas aux couleurs de la solitude.

Le livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d'Ushikawa. Et pose d'autres questions: quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte? La réalité est-elle jamais véritable? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu?

Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont plus seuls.

Entre thriller, roman fantastique et roman d'amour, 1Q84 aborde la religion, la famille, la violence, le sexe, le meurtre. Nous  suivons en alternance la vie de Tengo et d'Aomamé, tous deux du même âge. Tengo est un écrivain amateur qui est amené à réécrire un roman imparfait, l'autobiographie d'une jeune fille issue de la secte des Précurseurs (et dont le père en est le gourou). Aomamé est une tueuse à gage qui punit les hommes coupables de violences conjugales.

Ils ont fréquenté la même école quand ils avaient 10 ans. Leur rencontre ne les a jamais quitté ensuite. Tous deux étaient des enfants à part, du fait de leur famille et de leur éducation. Leurs destins sont liés. Mais où? En 1984? En 1Q84?

Réalité et  fiction se mélangent. L'écrivain donne beaucoup de détails, au point de se répéter un peu par moments. Mais je crois que c'est plus attaché au style nippon. Sinon, quelques longeurs ça et là, mais qui n'entachent pas l'histoire. Les trois volumes se lisent facilement et relativement rapidement.

Je vais surement lire quelques autres de ses titres, notamment Kafka sur le rivage et La ballade de l'impossible.

- Cette nuit-là, dit-elle lentement, Lina a vu passer l'Armée furieuse. Et Herbier y était. Et il criait. Et trois autres aussi.

- C'est une association?

- L'Armée furieuse, répéta-t-elle tout bas. La Grande Chasse. Vous ne connaissez pas?

- Non, dit Adamsberg en soutenant son regard stupéfait.

- Mais vous ne connaissez même pas son nom? La Mesnie Hellequin? chuchota-t-elle.

- Je suis désolé, dit Adamsberg. Veyrenc, l'Armée furieuse, vous connaissez cette bande?

Un air de surprise intense passa sur le visage du lieutenant Veyrenc.

- Votre fille l'a vriament vue? Avec le disparu? Où cela?

- Là où elle passe chez nous. Sur le chemin de Bonneval. Elle a toujours passé là.

Veyrenc retint discrètement le commissaire.

- Jean-Baptiste, vraiment, tu n'as jamais entendu parler de ça?

Adamsberg secoua la tête.

- Eh bien, questionne Danglard, insista-t-il.

- Pourquoi?

- Parce que, pour ce que j'en sais, c'est l'annonce d'une secousse. Peut-être d'une sacré secousse.

 Je dois confesser que je suis une fan des romans de Fred Vargas (comme de Thilliez ou de Chattam). J'adore retrouver sa panoplie de personnages décalés. J'aime dès les premières lignes d'un nouvel ouvrage, essayer de deviner où vont nous mener les quelques éléments lâchés là. Et je n'y arrive jamais aussi facilement, évidemment. C'est Vargas quand même.

Cet opus n'échappe pas à la règle. Deux enquêtes conjointes et le rétablissement d'un pigeon maltraité.

L'intrigue se construit autour d'une légende médiévale, la Mesnie Hellequin ou Grande Chasse: une sombre et glauque histoire de meurtres dans le Calvados d'un côté, et la mort dans l'incendie criminel de sa voiture du PDG d'un grand groupe industriel de l'autre. Et des petites choses en plus. Une histoire toute en finesse, distillée au fil des petits détails: des tennis mal lacés, une coupe de cheveux, de petits papiers de sucre, des petits détails qui ne collent pas dans le paysage, l'agression de la vieille Léo, ...

Excellent roman, comme d'habitude. Je l'ai dévoré, prise au jeu des miettes de pain disséminées à la façon du Petit Poucet. On cherche, on attend avec impatience la suivante et on n'arrive pas à quitter le chemin tant qu'on n'en a pas trouvé la dernière. J'aime cet enquêteur atypique, accompagné d'une équipe qui l'est tout autant, loin de l'image traditionnelle du héros. J'aime l'humour de Vargas. J'aime les détours et méandres de ses récits.

Ce livre pourrait être un bon cadeau de Noël, tout comme "Un lieu incertain" ou "Dans les bois éternels" ou encore "Sous les vents de Neptune".

Voici la dernière recette de mes paniers gourmands de l'année dernière, la plus appréciée, redemandée chaque année: la gelée de Gewurztraminer, qui accompagne merveilleusement votre foie gras, le fromage ou les terrines. Cette gelée remplace aisément la confiture d'oignons ou de figues. Un régal!

Et en fin de billet, le panier 2011 complet.

Pour 6 pots moyens, il vous faut:

- 1 bouteille et demi de Gewurztraminer
- 1 kg de sucre
- 1 sachet et demi de Vitpris (Alsa)

• Porter le vin blanc à frémissement.
• Peser le sucre. En prélever 3 c. à soupe que vous mélangerez avec le Vitpris. Réserver le reste du sucre pour plus tard.
• Mettre le mélange sucre/vitpris dans le vin puis ramener à ébullition et faire cuire pendant une minute.
• Ajouter le reste du sucre, ramener de nouveau à ébullition et laisser cuire pendant 3 mn.
• En fin de cuisson, éliminer les dernières impuretés en surface à l'aide d'une écumoire.
• Répartir votre gelée dans les pots à ras bord à l'aide d'une louche. Puis les fermer.
• La gelée sera définitvement prise au bout de quelques jours.

Il se peut que votre gelée reste un peu liquide malgré le vitpris. Ca arrive. Mais rassurez-vous, cela n'enlève en rien ses qualités. Elle sera quand même excellente.

Recette prise dans le livret fourni par Alsa dans chaque paquet de Vitpris.

Voici donc le panier fini. Il comprenait pour chacun une confiture de kiwis, une confiture d'ananas, une bouteille de sirop au gingembre, une gelée de Gewurstraminer, un petit pot de sel au thym, un sachet de petits Jesus de Noël, un sachet de pères Noël en chocolat et un petit cadeau personnalisé en plus pour les dames (foulards, poncho, tuniques). J'ai aussi partagé les sucettes qui me restaient d'Halloween entre les adulescents (ma soeur, ma cousine, mon beau-frère). Pour mes grands-parents, j'ai remplacé le sirop et la gelée par deux terrines de gibier et une demi-bouteille de vin. Voilà voilà.

La semaine prochaine, je commence à te donner les recettes des paniers de cette année.