• La grâce des brigands, Véronique OVALDE

    La grâce des brigands, Véronique OVALDE

    Un soir de juin 1989, Maria Cristina Väätonen reçoit un appel de Lapérouse: la voici replongée dans les méandres de son enfance au Canada. elle a pourtant quitté son village a seize ans. elle est devenue un écrivain célèbre et mène une vie libre et scandaleuse en Californie. Mais, au fond, elle est restée la vilaine sœur. Il lui faudra revenir sur ses pas pour conquérir définitivement sa liberté…

    1989. Maria Cristina Väätonen reçoit un appel de sa mère dont elle sans nouvelles depuis 10 ans. Celle-ci veut que sa fille vienne dans son village de Lapérouse, dans le nord du Canada, chercher son neveu et le prendre en charge.

    Maria Cristina a quitté son village et surtout sa famille (une mère folle, figée dans ses préjugés, obsédée par la religion; un père analphabète, effacé, soumis; et que dire de la sœur) à 16 ans pour aller s’installer à Los Angeles où elle va construire sa vie, avide d’expériences et de liberté. Elle y rencontrera Joanne, l’amie fidèle, Claramunt, l’amant/ami et puis Garland. Ce roman est présenté comme une biographie de l’écrivain à succès qu’est devenue Maria Cristina malgré les siens, les mensonges, les impostures.

    Le début de l’histoire ne m’a pas du tout emballée. Et puis, finalement, en insistant un peu, j’ai pris plaisir à suivre les méandres des pensées de Maria Cristina et ses pérégrinations. C’est le premier roman de l’auteur que je lis et dans l’ensemble j’en ai apprécié le style, même si les personnages manquent un peu de profondeur à mon goût. Un peu déçue quand même par la fin abrupte. Trop abrupte. Je n’ai pas non plus bien compris le titre.

    Une petite chose m’a déroutée: il est précisé que le récit est raconté par un narrateur qui a connu le personnage:

    J’ai abandonné le projet d’écrire l’histoire de Maria Cristina Väätonen comme s’il s’était agi d’une biographie, d’une notice, ou d’un document bourré de références impératives et de notes de bas de page. J’ai décidé de faire avec l’approximation. J’ai décidé de faire avec ce que je sais d’elle. Et avec ce qu’on m’a dit d’elle. Je ne suis peut-être pas la personne la plus à même d’aller au bout de cette  entreprise. J’ai rencontré Maria Cristina tardivement. […] Je me permets des déductions, je me permets de remplir les blancs, je me permets de compléter. […]

    Pour autant, on ne sait absolument rien de ce narrateur, à part ce passage. Il n’est jamais évoqué, si ce n’est une phrase ou deux bien plus loin dans le récit qui rappelle sa présence. Je n’ai pas bien compris l’intérêt ici du récit fait par un tiers alors qu’il n’apparaît qu’environ une petite trentaine de lignes (et encore, je ne suis pas sure) dans tout le livre et qu’il n’apporte rien à l’histoire.

    Une lecture plutôt plaisante mais sans plus.

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