• Aujourd’hui, je vais te parler d’une petite pépite.

    Je suis allée faire quelques courses la semaine dernière (le quotidien …) et en navigant dans les rayons de mon supermarché, voilà que mon œil acéré a été subitement attiré par ceci, caché au fond du dernier rayonnage:

    Voici FLOW, un magazine nouvellement diffusé chez nous (ceci est le numéro 5), tout droit venu de Hollande, où il a été élu meilleur magazine de l’année 2014.

    Quoi est-ce? « Dans « Flow » il est question d’idées qui transmettent une nouvelle perspective sur la vie, de psychologie positive, de créativité, de pleine conscience, de la beauté des choses imparfaites. » C’est ainsi que le présente la rédaction.

    Juste il est beau, la mise en page est originale, l’édition aussi, les illustrations sont justes magnifiques, et je ne te dis rien sur les articles, comme ça tu iras l’acheter.

     

    Le slogan: Belles rencontres, esprit libre, petits plaisirs, douceur de vivre.

    Est-il besoin d’en dire plus?

    Cours vite…

     

     

     

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  • Quelques jours avant Noël, dans une église de Los Angeles, le cadavre d’un prêtre est retrouvé sur les marches de l’autel. Sa tête a été remplacée par celle d’un chien. En charge de l’enquête, le détective Rob Hunter découvre qu’un cauchemar récurrent hantait le religieux: qu’on le décapite…

    Bientôt, les cadavres s’accumulent. Noyée ou brûlée vive, chaque victime meurt de la façon qu’elle redoutait le plus. Comment le tueur pouvait-il connaître leur pire angoisse? Quel lien unit ses proies? De qui le serial killer cherche-t-il à se venger? Pour Rob, c’est le début d’une traque infernale au coeur de la Cité des Anges, à la poursuite d’un tueur déterminé à faire payer le prix fort à ses victimes, le prix de la peur.

    Ce roman met en scène un tueur qui traque ses victimes pour les faire mourir de peur, les tuer de la pire façon qu’il soit: de la manière dont ils ont le plus peur. Utiliser leur pire phobie. Un tueur particulièrement vicieux et sadique. Et déterminé.

    Un bon thriller même si une toute une partie de l’intrigue tient aux visions d’un personnage secondaire. Le personnage du flic est un poil caricatural, un peu genre Miami vice: beau gosse bourré d’intuition et de qualités humaines.

    Sinon l’intrigue fonctionne plutôt bien. C’est noir et glauque juste ce qu’il faut. Ce n’est pas une révélation mais une lecture agréable quand même.

     

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  • La nouvelle enquête du trio formé par l’inspecteur Morck et ses assistants Assad et Rose fait monter la tension d’un cran en nous plongeant dans le sombre passé politique du Danemark.

    Copenhague. Une brutale agression dans les quartiers chauds de Vesterbro incite rose à rouvrir un cold case sur la disparition inexpliquée d’une prostituée. Cédant à ses pressions, le Département V exhume une affaire macabre datant des années 50, dont les ravages dévoilent le visage d’une société danoise loin d’être exemplaire…

    Je viens de finir le quatrième tome des aventures de Carl, Assad et Rose. Et je suis toujours aussi addict.

    Cette fois-ci, l’affaire choisie par Rose, la disparition restée non élucidée de Rita, propriétaire d’une agence d’escorts, va nous ramener dans une page sombre de l’histoire du pays. L’histoire de « l’héroïne », du moins le personnage féminin principal de cette enquête, est tragique, énorme de malchance. Ce qui amènera l’ensemble des protagonistes de cette histoire à leur fin, d’une façon ou d’une autre. La disparition de Rita d’abord, et puis….. Une visite dans une île au passé sinistre. Un parti politique néo-nazi en pleine ascension. Une association secrète qui oeuvre dans l’ombre à un but très glauque. Aïe aïe aïe…

    C’est très bon, impossible à lâcher. L’intrigue est surprenante, bien menée. Le suspens est là, jusqu’au bout. J’adore! Je suis fan! Il ne me manque plus que L’effet papillon, qui est aussi bon j’espère.

     

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  • Et si seul le mal pouvait combattre le mal? Les enquêteurs les surnomment la Bête et le Fantôme… Si les meurtres qu’ils commettent ne se ressemblent pas, leur sauvagerie est comparable. Et que penser de cette mystérieuse signature commune – *e – qui écarte la piste de serial killers isolés? Les tueurs se connaissent-ils?

    Mais bientôt, La Bête et Le Fantôme ne sont plus seuls. Les crimes atroces se multiplient, d’abord en France, puis à travers l’Europe toute entière. La prédation à l’état brut. Une compétition dans l’horreur… Pour tenter d’enrayer cette épidémie, et essayer de comprendre: une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.

    Encore un bon Chattam. Décidemment, je ne suis jamais déçue par ses romans.

    C’est glauque à souhait. On entre en plein cœur de la folie. Les serial killers sont vicieux et sadiques plus qu’on ne pourrait l’imaginer. C’est très noir et sanglant, beaucoup de rebondissements, jusqu’à la fin du récit. Plusieurs tueurs en série, donc, qui officient en même temps, et rivalisent de cruauté. Liés par un symbole. Qui semblent se répondre et se coordonner. Une brigade va leur courir après, qui va salement morfler, je ne t’en dis pas plus.

    Et même si le scénario de base est un peu tiré par les cheveux, il n’en reste pas moins que j’ai dévoré ce roman.

     

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  • « – C’est pour quoi? me demanda le caissier

    – Il y a huit ans, j’hésitais devant toutes les barres chocolatées. Je ne savais pas laquelle choisir. Et vous m’avez conseillé des Twix, parce qu’ils sont deux.

    – Ah bon? Il y a huit ans? Je ne m’en souviens pas. Vous voulez quoi? Un autre Twix?

    – Non. C’est juste que j’ai des problèmes en ce moment dans mon couple. Alors, je voulais avoir votre avis. Je me suis dit que vous deviez être aussi doué avec les femmes. »

    Bon, le quatrième de couverture n’est pas très expansif. Après la mort de son grand-père, le narrateur se rend compte de l’importance des relations avec ses proches, qui ne sont pas forcément celles que l’on voudrait. Il va se rapprocher de sa grand-mère, la soutenir quand ses fils vont la faire entrer en maison de retraite contre son gré et tenter de la soutenir dans ses souhaits. Ce qui va contribuer à changer sa vie.

    Ce livre a une forte résonnance chez nous. Pour ma mère, d’abord, qui, quelques années après le décès de son grand-père, a eu beaucoup de mal à appréhender l’entrée en maison de retraite de sa grand-mère. Et moi ensuite, qui a été confrontée au même dilemme que le narrateur: quand mes grands-parents ont dû déménager dans la maison de retraite du coin, je dois avouer que j’ai été soulagée de ne pas avoir voix au chapitre. La décision revenait aux enfants. Ils avaient raison mais j’ai eu tellement mal pour mes grands-parents qui ont pris ce changement comme une trahison et une petite mort. Et même si nous faisons de notre mieux pour être près d’eux, bien sur, ils ne parviennent pas à se faire à cette nouvelle phase de leur vie. D’autant qu’eux n’ont pas la possibilité physiquement de réagir comme l’héroïne.

    Bref, une forte résonnance, je disais. Un livre fin, plein de tendresse et d’amour, de culpabilité aussi. Quelques larmes versées. Et un gros coup de cœur.

     

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  •  

    Harold est bouleversé par la lettre qu’il reçoit de Queenie, une ancienne amie. Parti poster sa réponse, il passe devant la boîte aux lettres sans s’arrêter, continue jusqu’au bureau de postes, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de l’Angleterre à la frontière écossaise. Car tout ce qu’Harold sait, c’est qu’il doit continuer à marcher. Pour Queenie. Pour son épouse Maureen. Pour son fils David. Pour nous tous.

    C’est une histoire étonnante que voilà, émouvante. Sur les relations humaines, les regrets et les remords, la vieillesse.

    Je voudrais que tout revienne 
    Alors que tout est passé 
    Et je chante à perdre haleine 
    Que je n’ai que des regrets, 
    Des regrets.

    Oh, des regrets, des regrets, des regrets

    Des regrets.

    Voici le pèlerinage d’un retraité qui se met en tête que sa quête sauvera son amie. Il va marcher jusqu’à Queenie, et Queenie va l’attendre. Il ne la sauvera pas bien sur, mais peut être lui redonner de l’espoir et une raison de se battre. Là est l’idée d’Harold. Il part sans rien d’autre sur lui que ce qu’il avait en sortant poster sa lettre: pas de chaussures de marche, pas de téléphone, … Il part juste avec ce fol espoir que son amie croira assez en lui pour l’attendre. Une façon pour lui de racheter la lâcheté de sa jeunesse. C’est un chemin de croix pour Harold, ou un parcours initiatique peut être, mais qui va chambouler tout son entourage et le laisser profondément changé. Pour le meilleur.

    Une jolie histoire, un peu moralisatrice c’est vrai. Chaque rencontre d’Harold est porteuse d’une petite morale, clairement. Mais c’est bien amené. Une bonne lecture.

     

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    23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité.

    Très bon. J’ai d’ailleurs préféré celui-ci que « Ne lâche pas ma main ».

    Impossible de lâcher ce livre. C’est très bien écrit et le suspens tient jusqu’à la fin. Au fil du récit, on finit par se forger une conviction, on sait qui est Lylie, évidemment. Entre les actes de ses possibles parents, ceux du frère officiel et ceux de la sœur potentielle. Sans parler de la longue enquête menée par Crédule. Eh bien non. Ce ne sera forcément pas ce que tu crois. Bon, je ne te cache pas qu’on devine quand même le fin mot de l’histoire avant les dernières pages. Mais pour autant, cela n’enlève rien au plaisir de cette lecture.

     

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