• Une si belle image, Katherine PANCOL

     

    Jackie, c'est l'histoire de toutes les femmes. Elle nous ressemble terriblement, mais n'a jamais voulu qu'on le devine. Elle était beaucoup trop fière. Alors elle est devenue un personnage de roman. Pour mieux noue égarer, pour mieux nous épater. Elle a jeté de la poudre de perlimpinpin aux yeux du monde entier. Elle a dissimulé ses fragilités, ses mystères et a construit son propre mythe. C'est le roman d'une vie que Katherine PANCOL nous raconte ici.

     Katherine PANCOL aime Jackie. On sent l'immense plaisir qu'elle a pris à relater la saga Jackie BOUVIER KENNEDY ONASSIS. Une très jolie biographie qui se lit comme un roman. Moi qui ais du mal avec les biographies en général, je me suis plongée dans celle-ci.

      

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  • Les Visages, Jesse KELLERMAN

     

    La plus grande oeuvre d'art jamais créée dort dans les cartons d'un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d'exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d'innocents portraits d'enfants. Le succès est immédiat, lemonde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages: ceux d'enfants victimes de meurtres irrésolus...

     Je ne qualifierais pas ce roman de thriller (il y a bien mieux dans le genre), mais l'intrigue est intéressante et la lecture facile. L'histoire est un peu longue à se mettre en place, le suspens se fait un peu désirer, quelques longueurs, mais une lecture pas désagréable au final. On finit par se prendre au jeu des personnages. Maintenant, de là à lui attribuer un Grand Prix, ...

    Un bémol: l'approche de l'homosexualité du personnage de Victor, un peu... "à côté", je ne sais pas trop comment dire autrement.

      

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  • Le bal des débris, Thierry JONQUET

    Frédo aurait voulu être un gangster. Seulement, au lieu de manier la mitraillette devant un comptoir de banque, il pousse des chariots dans un hôpital pour vieux. Heureusement, il y a Lepointre, un vioque pas comme les autres, expert en combines et truand indécrottable. Quand une riche pensionnaire vient échouer à l'hosto, ils s'imaginent déjà des diamants plein les poches...

    Thierry Jonquet est l'une des figures du nouveau polar français, avec des romans très noirs, ancrés dans le réel, où se mêlent satire politique et critique sociale. Le Point.

     Portrait sans concession et même impitoyable, de ces mouroirs. Il y a malgré tout une vraie pudeur, une tendresse envers ces patients.

    Malgré cet univers glauque et sordide, ce petit roman est un bijou d'humour noir.

    Sordide, drôle et noir, voilà qui convient très bien. Du coup, je suis curieuse des autres écrits de ce romancier. En tout cas, j'ai bien rigolé.

      

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  • " Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

     

    Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "

     

     

    J'ai lu des critiques très partagées sur ce livre. Autant de positives que de négatives. Certains ont trouvé ce livre prétentieux et très lourd. Moi, j'ai tout de suite aimé le personnage de Renée.

    De l'humour, des réflexions très pertinentes, une justesse de ton, un soupçon de naïveté. On a beau savoir que point de "Prince charmant" il n'y a, on se surprend à se dire que quand même... "Le tout soutenu par une langue riche et exigeante, sans être pompeuse", ainsi que je l'ai lu dans une critique.

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  • [Sans titre]Le narrateur a commencé à tenir scrupuleusement le journal de son corps à l'âge de douze ans, en 1935.

    Il l'a tenu jusqu'à sa mort, en 2010, à 87 ans.

    Son projet était d observer les innombrables surprises que notre corps réserve à notre esprit d'un bout à l'autre de notre vie. Ainsi a-t-il finalement décrit toute l'évolution de son organisme.

    Le résultat est le roman d'un corps qui tient moins du précis anatomique que de l univers malaussénien, car Daniel Pennac évite la froideur du constat médical en introduisant à chaque page des personnages, des situations, des dialogues et des réflexions qui font circuler le sang de l intimité dans ce corps autopsié que le lecteur, souvent, reconnaîtra comme étant le sien.

     

    Rien n'échappe à la curiosité du narrateur. Chaque instant mémorable, surprenant, déroutant, vécu par ce corps est disséqué. Le sujet est grave et est traité avec le plus grand sérieux et avec beaucoup d'empathie.

    Voilà: c'est cash, et c'en est d'autant plus croustillant. Le narrateur s'intéresse à tout et décrit avec minutie tout ce qui est habituellement tu. Beaucoup d'humour, de dérision et de tendresse aussi.

    "Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté."

      

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  • "Le sexe d'un homme ne laisse pas plus de trace dans celui d'une femme que le passage d'un oiseau dans le ciel."

    "Entre un squelette flambant neuf et une ossature qui a survécu au paléolithique, je n'ai pas hésité une seconde."

    Technorati

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