Je voulais partir une demi-heure plus tôt ce soir pour emmener mon Ado chez le médecin. Mais bien sur, ma chère collègue a déjà un rendez-vous, à la même heure. Je suis donc obligée de rester pour fermer le bureau. Conséquence: Je vais devoir attende début novembre pour un nouveau rendez-vous. Il s'agit de faire bruler une verrue au pied de l'Ado. Seulement, ils sont rationnés en azote au centre médical de MaVille. Pas de rendez-vous disponible aux heures où je pourrais venir avant la fin de la semaine prochaine. Ce soir, il y a une consultation libre jusqu'à 18h30. La semaine prochaine, il n'y aura plus de stock d'azote jusqu'au 1er du mois prochain... Je finis à 18h ici, et j'ai au moins 20 mn de trajet (plus si jamais il y a du monde sur la route, + le temps de trouver une place à se garer; c'est mort).

Et puis j'ai reçu ce matin un appel qui m'angoisse beaucoup. Je l'ai déjà très rapidement évoqué, il y a des problèmes dans la famille paternelle de l'Ado. Sa tante a porté plainte contre son grand-père. Il y a eu des bagarres, un passage au tribunal, tout ça... Mais ce matin, j'ai reçu un appel de la gendarmerie en charge du dossier. L'Ado et moi-même devons être entendues. Nous sommes convoquées pour interrogatoire dans une dizaine de jours. L'agent que j'ai eu en ligne a été très courtois. Je lui ai expliqué que l'Ado ne savait pas ce qui se passe vraiment (une accusation de v*iol). Pour elle, sa tante et son grand-père sont juste fâchés. Ils ne se sont jamais entendus et ça a fini par dégénérer. J'ai expliqué ça au gendarme. Il restera vague sur l'objet de l'enquête, m'a-t-il dit, mais elle doit être entendue. Moi, le grand-père, je n'ai jamais rien eu à lui reprocher, même si nous n'avons absolument pas les mêmes notions d'éducation. Démêler le vrai du faux? Bah... C'est horrible ce que je me sens mal! Je ne dors déjà pas très bien, mais je crois que les semaines qui viennent vont être catastrophiques.