Que la journée est longue!!

Le week-end a été fatiguant, je te jure! J'ai passé mon samedi à faire le ménage et à cuisiner. J'ai été très courageuse. Si si. Bon, non, je n'ai toujours pas fait mon repassage mais le linge a continué à s'empiler (j'attaque ce soir, plus le choix). Mais j'ai fait mes carreaux pour pas que ma mère ne se sente pas mal en les voyant.  Je t'ai déjà dit que ma mère est très maniaque? Et bien sur, il a plu tout le week-end. Ca a commencé à peine une heure après que je les ai finis. Pff!!! Passé l'aspirateur partout (ca à l'air terrible, hein, comme ça; c'est si grand chez moi...), lavé par terre, fait les poussières. Toilettes et salle de bain rutilantes. Fière de moi. J'ai même fait des émules: la Petiote a commencé à ranger un peu sa chambre. C'est dire! Bref, c'est beau, ça brille, ça sent bon!

Et puis j'ai attaqué la cuisine. Bon, y'a eu des petits imprévus. Alors je n'ai pas fait tout ce que je voulais. J'ai râté mes biscuits à la cuiller. Et pas eu le temps de faire les langues de chat. Mais j'ai préparé le gâteau aux carambars (que la Petiote a du partager, à son grand désespoir, tout le monde en a voulu), les bouchées à la noix de coco, deux fournées de spéculoos, coupé ma viande, lavé et épluché les salades, dressé ma table.

Le plus dur a été de me lever dimanche matin, quand mes yeux se sont ouverts et ont vu 8h30.  Préparé mes entrées et mon porc à la nippone, ai supervisé la douche de la Petiote, ai râlé pour qu'elle aille se laver les dents et démêler ses cheveux et qu'elle me laisse la place. Ai disputé mon four qui ne cuit pas comme il faut. Je crois que je vais devoir en changer, il débloque, vraiment. Ce n'est pas la première fois. Le repas, 4h30 à table. Fait la moitié de la vaisselle (plus d'eau chaude pour l'autre moitié qui m'attend ce soir), refait le ménage, aspi et toile dans la salle et la cuisine, laver les toilettes (mon grand-père ne vise plus très bien). Pfiou!!

Ce matin, quand le réveil a sonné à 6h30, j'ai eu du mal à croire que c'était déjà l'heure. J'avais pas l'impression d'avoir dormi. Quand je suis allée réveiller la Petiote et qu'elle m'a demandé "Mais c'est quand les vacances" (dans deux semaines pour elle, dans trois pour moi), j'ai subitement entendu ma couette m'appeler et me supplier de ne pas l'abandonner. Ca m'a arraché le coeur de devoir fermer la porte.