• Gâtée...

     

    Gâtée...

    Gâtée...

     

    Oh oh oh, les beaux, très beaux cadeaux!!!!

     

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  • Voilà: j'ai vu le chirurgien jeudi dernier.

    Je rentre à l'hôpital les 18 et 19 mai pour le bilan bariatrique. J'ai rendez-vous avec l'anesthésiste le 5 mai en vue de la fibroscopie. J'ai vu le cardiologue samedi, qui m'a dit que je ne suis pas un cas intéressant pour lui. Je lui ai dit que ça tombait bien, puisque je n'avais pas prévu de l'être. Du moins, pas pour lui.

    Donc examens les 18 et 19 mai. Puis une semaine pour avoir les résultats. Je revois mon chirurgien le 2 juin pour savoir si tout le monde a donné son accord. Envoi du dossier à la sécu. Si tout s'enchaine bien, je serai opérée début juillet. Ce qui serai formidable, mes vacances vont s'enchainer avec mon arrêt. Cet été va être moins difficile!

    Pfiou!!!! Je suis ravie!

    J'ai peur, mais j'ai hâte.

    On a bien fêté la nouvelle!

    Ca été un week-end familial parfait. Tout le monde était réuni pour les 60 ans de ma tante, et nous avons dignement fêté tout ça. Je profite de mes dernières fois avant longtemps: apéritif, vin, resto (2 dans le week-end), ... Je suis un peu fatiguée ce matin.....

     

    Technorati

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  • - Quand est-ce que tu avais prévu de nous en parler? As-tu pensé aux conséquences de ta décision? As-tu seulement compris qur tu vas tous nous mettre en danger?

    Molly était d’abord restée sans voix, la bouche ouverte, hébétée.

    - Un paquet de Noirs se sont fait lyncher, et pour moins que ça, ma petite fille! avait hurlé sa mère.

    Rentrée 1957.

    Le plus prestigieux lycée de l’Arkansas ouvre pour la première fois ses portes à des étudiants noirs. Ils sont neufs à tenter l’aventure. Ils sont deux mille cinq cents, prêts à tout pour les en empêcher.

    En 1954, la Cour Suprême des Etats-Unis rend inconstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. Ainsi le Lycée Central de Little Rock (Arkansas) ouvre ses portes pour la rentrée de 1957 à neuf étudiants noirs, six filles et trois garçons, qui ont dû étudier parmi 2500 Blancs très hostiles. Tout sera fait pour empêcher Minnijean Brown Trickey, Elizabeth Eckford, Gloria Ray Karlmark, Melba Pattillo Beals, Thelma Mothershed, Ernest Green, Jefferson Thomas, Terrence Roberts et Carlotta Walls Lanier d’intégrer le lycée. Le gouverneur va même envoyer la Garde Nationale pour leur interdire l’entrée dans l’établissement. Le Président Eisenhower devra intervenir.

    Ce roman jeunesse se découpe entre la vision de Molly et celle de Grâce. Molly est l’une des 9 étudiants noirs (librement adaptée de la vie de Melba Pattillo), et va être harcelée et menacée. Grâce est une étudiante blanche scolarisée à Little Rock, plutôt populaire, qui va prendre du recul face aux évènements et ne va pas s’opposer ouvertement à l’intégration des 9. Son manque de mépris et de haine vis à vis des Noirs va lui valoir quelques ennuis.

    Une plongée en plein coeur de la ségrégation et d’une violence inouïe pour en abroger l’interdiction. Ces 9 étudiants noirs vont faire preuve d’un courage incroyable. Ils avaient entre 14 et 17 ans et ont supporté un déluge de haine insoutenable, et la menace plus que tangible du KKK. Bien sur, les faits ont ici été un peu lissés. L’histoire est romancée mais sans pour autant occulter la détresse et la volonté des 9 de Little Rock et la difficulté de cette année très spéciale.

    Un roman très intéressant, à conseiller à nos ados qui considèrent que tout leur est dû et prennent l’éducation comme une punition au lieu de se rendre compte du cadeau qui leur est fait.

    Un parallèle serait aussi intéressant chez nous avec par exemple (entre autres) les évènements entourant la Manif pour tous, et avec les dernières manifestations anti-GPA, même si le degré de violence n’est pas le même. Abolie la ségrégation?

     

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  • Avril 2001. Dans la cave d’une ferme miteuse, au creux d’une vallée isolée couverte d’une forêt dense, un homme est enchaîné. Théo, quarante ans, a été capturé par deux frères, deux vieillards qui ont fait de lui leur esclave. Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence? Il n’a pourtant rien d’une proie facile: athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l’ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d’autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d’eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d’échapper à ses geôliers.

    Quand Théo est libéré de prison, sa priorité est de se venger de son frère. Après une visite remarquée à l’hôpital où ce dernier est pensionnaire, il doit se faire oublier et va se cacher dans un petit coin de campagne. Il y trouve une petite pension tenue par des personnes âgées. Théo se met à la randonnée, et la patronne, qui semble le prendre à la bonne, finit par lui indiquer un p’tit coin où aller se balader. Le point de vue est superbe mais quand i s’avance sur le terrain, un vieux bonhomme le met en joue à la carabine. Quand Théo lui explique qui l’a envoyé là, le vieux se radoucit et lui offre un café. Un coup à la tête et il se réveille dans une cave. Et il n’est pas prêt d’en sortir.

    S’en suit un huis-clos prenant, stressant, oppressant mais mené de main de maître.  C’est macabre et sordide. J’ai dévoré ce livre! On a beau connaître l’issue de l’histoire dès le départ, on a envie de savoir pourquoi, comment… Folie, espoir, désespoir, rage, soumission, solitude, sont parfaitement dosés.

    Je sais que l’intrigue du héros séquestré au fond d’une cave on ne sait où par des désaxés a été vue et revue (comme « Au bout de la peur » lu il y a peu, par exemple); et qu’à priori ça a tout du réchauffé. Cette version-ci n’est pas d’une originalité délirante mais j’ai aimé le point de vue retenu. Il est vraiment bon. J’ai adoré.

    Sandrine Collette narre avec une maîtrise étonnante un huis clos étouffant. Elle a su, avec une sensibilité rare, par touches, brosser l’escalade de la terreur, l’imagination sans cesse renouvelée des humiliations […]. Roger Martin, L’Humanité.

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  • Jalouse, Audrey a décidé de faire de la vie de Rachel un enfer. Et rien, ni personne, ne semble pouvoir l’en empêcher… Elle se met à guetter les allées et venues de sa voisine. Quand elle la sait prête à sortir de l’immeuble, elle prépare une bassine d’eau. Elle la vide sur sa tête et l’entend avec jubilation remonter chez elle se changer. Lorsqu’elle l’aperçoit dans la rue en train de rentrer chez elle avec sa poussette double, elle brave le flot des voitures pour arriver avant elle au pied de l’immeuble: elle macule d’huile la poignée de la porte d’entrée…

    Parce qu’Audrey a décidé que personne ne devait venir occuper l’appartement voisin au sien (et surtout pas Rachel et ses deux filles) et parce qu’elle est d’une jalousie mal placée et paranoïaque, elle va tout faire pour faire déguerpir l’intruse: petites humiliations, coups bas, ragots, intimidation et finalement violences. Jusqu’à impliquer son fils dans ses tours pour insupporter la voisine.

    Voilà comme la jalousie de l’une peut virer en problèmes de voisinage, et comment cela peut très vite dégénérer. Surtout quand personne ne veut faire l’effort d’écouter ni de réagir (voisins, bailleur, policiers, justice).

    Un petit roman distrayant (199 pages dans la version Piment de France Loisirs), qui se lit rapidement. Mais je ne peux pas dire que ça m’ait emballée plus que ça.

     

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  • Je partage avec toi ce Bonheur du jour, que je trouve magnifique:

     Juste au moment où le découragement pourrait pointer à cause d’une journée un peu difficile, retrouver une phrase de Mère Teresa : « Nous pensons que ce que nous faisons n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Mais il manquerait quelque chose à l’océan sans cette goutte ».

     

    Si tu ne connais pas encore ce blog, c'est une réserve inépuisable de petites joies et de petites choses qui éclairent ta journée.

     

    Technorati

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