• Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.

    Je suis allée voir mon endocrino, je me suis vendue. J'ai rappelé les changements engagés depuis fin septembre. Et les engagements mis en place. Je l'ai assurée que je continue à voir la psy. De toute façon, que je le veuille ou non, le protocole m'oblige à la voir une fois par mois jusqu'à l'opération, puis encore pendant un minimum de 6 mois post-op.

    J'ai eu mon sésame.

    J'ai son accord, enfin, pour passer à l'étape suivante.

    J'ai rendez-vous avec le chirurgien le 16 avril. Pour faire un point. Et normalement, il devrait me donner une date pour les deux jours d'hospitalisation pendant lesquels je vais passer toute la batterie d'examens.

    Ca bouge et ça me donne un sacré coup de fouet!

     

    Technorati

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  • Bon, niveau poids, pas de miracle, je n'ai pas bougé. Pfff!!! Pourtant je suis assidue au sport, et je m'efforce de manger mieux. Plus de légumes, moins gras. Ce week-end , par exemple, j'ai préparé des petits friands à la viande (que l'Ado a dévorés), un émincé de poulet à l'orange et aux graines de sésame, un hachis diet à base de viande de bœuf hachée avec des herbes et de la purée de courgette, et un moelleux aux pommes (j'y ai presque pas touché).

    Bon je dois avouer que j'ai du mal à baisser les quantités, je mange toujours beaucoup, même si je fais des efforts pour améliorer mes repas. Bah sinon, j'ai faim. Je supporte vachement mal la faim. Et puis cette sensation de vide, là, dans l'estomac...

    Je travaille sur moi et c'est dur. Mais par contre, je craque moins.

    Toujours est-il que je vois l'endocrino demain, et je l'entends d'ici. Je n'ai quasi pas perdu (500 gr, pff, tu parles, en deux mois et demi, je suis effondrée), sur qu'elle va encore me refuser le rendez-vous avec le chir et le passage à l'étape suivante.

    Concernant l'Ado, elle commence à se détacher de la fameuse copine. Elle a enchainé trois fugues, la copine. L'Ado a été interrogée sur ses habitudes par la direction de l'école. Parce qu'ils connaissent leurs affinités à l'école. Sans nouvelles, ils ont donc essayé de trouver des infos où ils pouvaient. Ca a sacrément refroidi l'Ado. La môme est totalement imprévisible. L'Ado s'est fâchée. Si elle n'a pas complètement coupé les ponts (elle s'en voudrait trop s'il arrivait quelque chose et qu'elle n'ait pas été disponible pour l'empêcher), elle a considérablement freiné sa fréquentation. La môme devrait à priori retourner vivre avec son père et sa belle-mère d'ici quelques temps. Avec qui ça se passe pas vraiment bien. Du coup, elle changera d'école, ils ne vivent pas ici. Je sens que cette gosse est en train de sombrer dans une profonde dépression. Mais comment l'aider tout en protégeant l'Ado?

     Finalement, Black M et ses potes du Wati B, c'était pas si mal. Beaucoup d'interactions avec son public, les mômes étaient déchainés. Du coup, j'ai des espoirs quant au prochain concert: Maître Gim's en novembre à Caen.... 

    J'ai vu deux blouses chez M&S Mode qui me font de l'œil. Mais je n'ai pas de sous à dépenser. Bouhouhouh...

     

    Technorati

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  • Frank Money est Noir, brisé par la guerre de Corée, en proie à une rage folle.  Il doit retrouver à Atlanta sa jeune soeur Cee, gravement malade, afin de la ramener dans la ville de leur enfance en Géorgie – « le pire endroit du monde » . S’engage pour lui un périple dans l’Amérique ségrégationniste des années 1950 où dansent toutes sortes de démons. Avant de trouver, peut-être, l’apaisement. Parabole épurée, violemment poétique, Home conte avec une grâce authentique la mémoire marquée au fer d’un peuple et l’épiphanie d’un homme.

     Pas plus emballée que ça par l’histoire de ce soldat noir vétéran de la guerre de Corée qui rentre chez lui. Dans les années 50 donc. Il souffre d’un syndrome de stress post-traumatique. La ségrégation en toile de fond définit l’ambiance. Tu sais, Noirs et Blancs séparés partout, pour tout.

    Home est l’histoire de son retour au pays, à Lotus, où sa famille s’est installée après avoir été chassée de chez elle. Un retour aux sources en somme, motivé par le sauvetage de sa sœur qu’il risque de perdre. La vie ne les a gâté ni l’un ni l’autre. Et il n’y a qu’eux pour veiller l’un sur l’autre.

    C’est un joli roman court, mais ce n’est pas trop mon trip en fait.

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  • Qui?, Jacques EXPERT

    1994, Carpentras, résidence pavillonnaire du Grand-Chêne. Un jours de mars, Laetitia Doussaint, 10 ans, est violée et assassinée. L’auteur du crime ne sera pas identifié. 2013. A la télévision, l’émission « Affaires non résolues » revient sur le drame de Carpentras. Quatre hommes sont devant leur écran. Tous les quatre habitaient le Grand-Chêne et faisaient partie du groupe qui a retrouvé Laetitia. Depuis dix-neuf ans, le souvenir de la fillette, de son corps martyrisé, les hante. Ce soir-là, de 22h25 à 23h28, ils se souviennent. Leurs épouses également. Certains secrets remontent à la surface, des suspicions, des non-dits, des regrets. Au terme de l’émission, le voile sera levé. L’un d’eux est le coupable du viol et du meurtre de Laetitia. Mais qui?

     Il y a 19 ans, la petite Laetitia a été violée et tuée. Son corps abandonné. Il y a eu une enquête, des suspicions, … Des erreurs, des culs de sac. Une scène de crime qui n’a pas été sécurisée, un voisin qui avoue sous la pression puis disculpé, un clochard instable qui lui aussi avoue le crime et se suicide avant finalement d’être lui aussi disculpé, gendarmerie, police, juges, médias, … Bref, le coupable court toujours. Mais d’ici peu il y aura prescription. Sans nouvel élément, l’enquête sera classée. Le commissaire est prêt de la retraite mais refuse de partir sur cet échec. Il lui reste quatre dossiers sur son bureau. Quatre coupables potentiels. Mais lui, il sait. Ce soir-là va être diffusée une émission consacrée à l’affaire. Tous seront devant leur télé. Et le commissaire compte bien faire craquer le coupable.

    Tous les ingrédients sont là, bien dosés. Suspens, rebondissements, infos distillées au compte-gouttes … C’est la vie d’un quartier et de ses habitants qui est disséquée. Ces gens qui sont maintenant propriétaires de pavillons qui ne valent plus rien. Quelques uns sont partis. La plupart n’avait pas d’autre choix que de rester. Tous se connaissent, se côtoient. Les enfants ont joué et ont grandi ensemble. Les hommes chassent ensemble et se retrouvent au bistrot…. Ces presque 20 années de doute ont détruit à petit feu cette petite communauté et fait vaciller les couples et les amitiés.

    J’avoue que jusque la fin, je n’ai pas réussi à me décider sur le coupable. J’ai douté de son identité jusqu’au bout. J’ai aimé la construction, le fait de changer de personnage (et donc de point de vue) à chaque chapitre. On passe d’un protagoniste à un autre, avec intercalés des chapitres « Elle » et « Lui »: le coupable et sa femme. Bien sur, ce qu’Elle et Lui racontent peut s’appliquer à chacun des quatre suspects. Chaque chapitre amène des indices, tu recoupes les infos et tu crois connaitre la solution, et paf, le chapitre suivant réduit à néant tes déductions. C’est comme ça jusqu’à la fin. Un bon polar.

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  • Pour Elodie, la transition entre l’enfance et l’âge adulte ne ressemble pas vraiment à une adolescence ordinaire. A douze ans, en sixième, elle partage quelques bières avec des camarades pour s’amuser, pour faire comme les grands. L’alcoolisme, dès lors, s’empare de sa vie. Boire devient son seul et unique centre d’intérêt: dérober de l’argent à ses parents pour acheter des boissons, planquer des bouteilles à proximité de tous les lieux qu’elle fréquente quotidiennement, lutter pour cacher sa dépendance à ses proches, défier l’institution scolaire en inventant des stratagèmes pour boire jusque dans la salle de cours…

    Et Elodie s’enlise. Elle opte pour les grands moyens, s’injecte l’alcool par intraveineuse. Elle s’enfonce aussi dans le mensonge, dans la violence, dans le mal-être. Guérie à force de volonté, Elodie met aujourd’hui son expérience au service des autres et se rend régulièrement dans les lycées pour témoigner, expliquer, prévenir.

    Je suis tombée sur cet ouvrage par hasard; il faisait partie d’un lot convoité parce que contenant deux thrillers. Et bon, moi et les thrillers, hein…

    Disons que ça refroidi. Il me semble qu’Elodie a maintenant 23 ans, mais c’est toujours terriblement d’actualité.

    Il faut dire quand même que le style est très plat. Il n’y a pas d’effusions de sentiments comme on pourrait l’imaginer. Elodie relate des faits. Point de vue stylistique, c’est plutôt un compte-rendu de son expérience.

    Elle explique comme il a été facile (horriblement facile même) de se noyer dans l’alcool, la vitesse à laquelle on devient accro, les subterfuges utilisés pour garantir sa consommation, les conséquences; rébellion, violences. Mais aussi le besoin de respect, la volonté de s’en sortir, les rechutes, …. Et puis tout ce qui l’a sauvée: l’écoute, le soutien sans faille d’amis, l’amour de ses proches. Toutes les personnes atteintes de dépendance n’ont pas cette chance.

    Ce livre est certainement parlant pour beaucoup de personnes addicts (quelle que soit l’addiction), ou pour leur entourage. Il pourrait peut être aider certains à ouvrir les yeux, donner des pistes de réflexion, être utilisé comme base de travail par des soignants, ou par les personnels enseignants ou policiers, qui sont amenés à être confrontés à l’alcoolisme des plus jeunes.

    Un livre intéressant sans aucun doute.

    « Comme aime à le rappeler mon ami Jacques Locry, le buveur est « intéressant » au début. Intéressant et heureux. Quand il a de l’argent en poche. Quand il paie des tournées. Quand il amuse la galerie. Là, il plaît ! Il régale. Il se fait aimer. On l’entoure. On lui veut du bien. On l’écoute. Puis le temps passe. La situation se dégrade tout doucement. Et bientôt le buveur n’a plus d’argent. Alors il n’invite plus. Il cesse d’être intéressant. Il ne fait plus rire personne. Il n’est plus aimable. Il encombre, même. Adieu, le boute-en-train ! Le gai compagnon est mort. Il ne reste plus qu’un gars qui vomit. Un homme à terre. Un pauvre type, seul, méprisé, abandonné. Un poivrot qui titube. Qui ne sait plus ce qu’il dit. Ni où il habite. Un être qui se pisse dessus. Qui sent mauvais. Un emmerdeur. Une chose. Moins qu’une chose. »

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  • Sophie vit seule avec son fils de quatorze ans, Ludovic, lorsqu’elle reçoit des messages de menace sur sa boîte mail. Alors que son harceleur se montre de plus en plus violent dans ses mots, il révèle à la jeune femme connaître son plus terrible secret, enfoui depuis son adolescence. Qui se cache derrière l’écran? Et pourquoi s’en prendre à elle?

    Arf!! Déçue. Très déçue même.

    Sophie reçoit des mails d’un homme qu’elle ne connaît et qui bizarrement connaît son plus intime secret. Qu’il utilise pour la faire chanter. LE secret qu’elle a tout fait pour enterrer. Sauf peut être effacer cette vidéo.

    C’est carrément bâclé. Plein d’incohérences. On s’attend à quelque chose de très noir et à un suspens latent, et puis non. Que dalle. Les personnages manquent de profondeur. Enfin, ce n’est pas qu’ils manquent de profondeur, ils ne sont juste pas travaillés. D’ailleurs il n’y a rien. Une idée jetée sur le papier et pfiou… Plus rien.

    Comment dire… Il y a là un semblant d’intrigue, une idée laissée là, mais rien n’est approfondi, décrit, recherché, travaillé. Ce sont juste des mots couchés sur le papier mais il n’y a que du vent derrière. L’histoire est tout juste survolée. Tout manque en fait. J’ai rarement regretté d’avoir dépensé quelques sous pour acheter un livre, mais là… Pourtant j’avais entendu que son roman précédent était bon (mais je ne l’ai pas lu). Il me semble même qu’il a été primé. C’est d’ailleurs surement pour ça que celui-ci a pu être publié. Parce qu’il y a visiblement un fossé entre les deux.

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  • Sarah a passé trois ans enchaînée dans une cave avec trois autres jeunes filles. Aujourd’hui, son ravisseur risque de sortir de prison.

    Sarah et Jennifer se font kidnapper par un inconnu. Elles resteront prisonnières avec deux autres captives pendant trois ans. Une décennie plus tard, Sarah ne s’est pas remise de son épreuve. Jennifer n’a pas survécu, mais son corps n’a jamais été retrouvé. Quant aux deux autres victimes, elles haïssent Sarah. Que s’est-il passé dans cette maison de l’enfer? Et comment ont-elles réussi à s’échapper? Alors que leur geôlier risque d’être libéré, Sarah reçoit une lettre de lui. A l’intérieur, un indice pouvant la mener jusqu’à la dépouille de son amie. Pour Sarah commence une enquête qui la mènera au bout de la peur…

    Sarah a survécu aux tortures et à la folie. Elle a réussi à sauver deux de ses co-détenues. Mais 10 ans après, elle ne s’est pas remise des années d’horreur qu’elle a subies. Et encore moins de la disparition de sa meilleure amie, Jennifer. Alors quand elle apprend que leur bourreau risque de pouvoir sortir de prison, et qu’elle reçoit de lui une lettre à double sens, elle se décide à agir. Pour ça, elle va devoir se faire violence et tenter d’enrôler dans son projet les deux autres victimes. Pour assurer leur avenir, elles devront remuer de bien sombres souvenirs et affronter leurs pires cauchemars.

     Au départ, c’est la couverture qui a attiré mon attention et qui m’a fait commander ce livre. Et puis le résumé était alléchant. Je n’ai pas du tout été déçue. C’est Sarah elle-même qui raconte son histoire, ce qui donne au récit une certaine profondeur. Sarah déploie des trésors de volonté et de persévérance pour convaincre Tracy de se joindre à elle et trouver les réponses qui lui font défaut. Et qui permettront à la fois à la soulager et de faire enfermer définitivement leur bourreau, un être d’une perversité sans pareille.

    Ce livre est impossible à lâcher. L’intrigue est bonne, bien menée. Le suspens est bien présent, d’un bout à l’autre du récit. Garanti jusqu’au dénouement. L’histoire est bien glauque, intense et captivante. Il n’y a pas de temps mort. Tout ce que j’adore. Pour un premier roman, c’est très bon.

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