« Un évènement est considéré comme décisif lorsqu’il désaxe complètement votre vie. Par exemple, trois décharges de fusil à pompe sur le femme que vous aimez. »  Anne Forestier, la nouvelle compagne du commandant Verhoeven, est l’unique témoin d’un braquage dans une bijouterie des Champs-Elysées. Elle a été violemment tabassée et laissée pour morte. Atmosphère glaçante, écriture sèche, mécanique implacable: Pierre Lemaitre a imposé son style et son talent dans l’univers du thriller. Après Alex, il achève ici une trilogie autour du commandant Verhoeven, initiée avec Travail soigné.

Encore très bon, quoique très différent d’Alex.

Anne Forestier, l’amie de Verhoeven, se trouve par malheur au mauvais endroit au mauvais moment. Elle se rend dans une bijouterie des Champs-Elysées chercher une commande au moment même où celle-ci se fait cambrioler. Et les malfrats n’ont aucune pitié. Dès qu’il a vent de l’affaire,  Verhoeven se précipite et se fait confier l’affaire. Il ne va pas être déçu par ce qu’il découvrira!

Encore une fois, c’est mené de main de maître. J’ai eu du mal à le poser avant la fin. comme le précédent, des rebondissements, pas de temps mort. Là encore, c’est efficace et intense, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Encore une fois, la notion de « victime » oscille. Anne n’est pas celle que croyait Camille qui va déterrer ses secrets. Mais en même temps… Je n’en dis pas plus pour ne pas donner d’indice.

Alex est à mon avis un cran au-dessus, mais pour autant celui-ci ne déçoit pas. Un bon thriller. Je vais peut être aller acheter le premier de la trilogie maintenant…

Qui connaît vraiment Alex? Elle est belle. Excitante. Est-ce pour cela qu’on l’a enlevée, séquestrée, et livrée à l’inimaginable? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu. Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n’oublie rien ni personne. Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l’on retrouve le talent de l’auteur de Robe de marié.

Très bon!

Une femme est enlevée dans la rue. On ne sait rien d’elle ni de son agresseur. Sinon qu’un homme a enlevé une femme. Il faudra tout l’ingéniosité de Verhoeven et de son équipe fabuleuse pour retrouver sa trace. Le hic? Ils arriveront trop tard. Non pas qu’ils trouveront un cadavre, non. La victime s’est volatilisée. Verhoeven va la pister, la traquer, remonter le fil de sa vie. Il va découvrir son histoire et ce qui la meut. Et la surprise est de taille. Qui de chaque personnage est victime ou bourreau?

Très bon, je disais. Le commissaire et son équipe m’ont un peu rappelé les héros de Fred Vargas, que j’aime beaucoup. Impossible de le lâcher avant la fin. C’est glauque certes (quoique moins que Giebel ou Thilliez) mais c’est plein de rebondissements. C’est bien ficelé et il n’y a pas de temps mort. C’est très efficace, intense, et en même temps inhabituel du fait de sa structure (surprise!).

Je m’en vais lire Sacrifices de suite!

Quelques bonnes nouvelles en ce début d'année merdique.

La Baronne fait quelques efforts: Elle a accepté de prendre une douche, ce qu'elle refusait depuis le décès de mon grand-père fin septembre. (No comment). Et nous sommes invitées, ma Bec, l'Ado et moi, à y manger ce soir. Au menu: steack et purée (une tuerie sa purée!). Alors que jusque là, elle refusait même de nous faire cuire trois coquillettes pour qu'on reste manger avec elle de temps à autre.  Irions-nous vers un mieux?

Ma famille me connaît bien: j'ai eu une très belle récolte de livres à Nowel... De quoi tenir au moins les deux mois qui viennent.

Ma sœur a trouvé un appart. Yes!!!!!!!! Un F2, en région parisienne, impeccable, travaux de rafraîchissement récents, loyer correct (pour Paris, j'entends). Déménagement le week-end prochain. Ravie je suis.

Avec ma Bec, on se donne à fond. Trois séances de sport cette semaine. Nous allons essayer de tenir le rythme. Assidue je suis. On y croit....

Je ne sais plus si je l'ai dit, je ne crois pas, mais ça y est, la petite deuxième de mon amie est arrivée. La maman et la petite princesse se portent bien. Le papa n'est pas encore redescendu de son petit nuage... Je souhaite bien du courage à la première: dur dur d'être l'aînée bien souvent (ma sœur ne peut pas nier les sévices que j'ai dû subir...).

Bon week-end à toutes. Des bises.

Le bout du tunnel? Dans mes rêves...

Je commence l'année de façon formidable!! Parfois, je me dis que j'ai dû être une sacrée garce dans ma vie précédente pour manger comme ça dans celle-ci (j'ai un lourd passif familial, j'te dis que ça... Même la psy elle en revient pas).

On a fêté la Saint Sylvestre, le Nouvel An, et le 2 janvier j'étais à pieds. La voiture a lâché. Enfin, plus précisément la boîte de vitesse. Depuis, elle va mieux, elle roule, ça va. Mon compte en banque beaucoup moins. Coût de la blague: 1104€. Je fais un peu la gueule...

Je reviens de mon rendez-vous chez mon endocrinologue. Je dois repousser le rendez-vous de mardi prochain avec le chirurgien. Elle estime que c'est trop juste encore, que je n'ai pas fait assez d'efforts. Bong sang, je ne sais pas comment faire plus sinon m'affamer! J'avais réussi à perdre 3 kg fin novembre. Là, avec les fêtes, j'en ai repris un. Mais reperdu deux et demi, quasi trois. Sachant que je sors d'un marathon de huit repas... Je ne consomme pratiquement plus de pain, ni de plats en sauce, ni de boissons gazeuses, ni de sirops, ni de sucreries. J'ai remplacé les biscuits apéritifs par des bâtonnets de légumes et des crackers faits maison, beaucoup moins gras. J'ai beaucoup diminué les féculents. Je déjeune le matin (deux biscottes ou un yaourt), et j'ai réduit les portions de mes repas. Le soir, je favorise les potages. Je suis assidue à la salle de sport. Malgré tout ça, les résultats sont très maigres: 4 mois = - 4,8 kg. C'est déprimant. Tu vois, c'est là que je me rends compte que sans l'aide de cette opération, jamais je n'arriverai à sortir de l'obésité.

D'après ce qui avait été dit, j'avais un espoir pour une opération fin juin. Là, je la revois fin mars (avec encore une prise de sang). J'ai reporté le rendez-vous avec le chirurgien début avril. Ce qui fait que, dans sa logique, je devrais avoir les deux jours d'examens (à l'hôpital) que début juin. Et donc une éventuelle opération pour l'automne. Si elle est satisfaite. Ce qui n'est pas gagné. Cela signifie aussi que je vais encore devoir subir un été d'humiliations en tous genres (si elle me donne son accord pour l'automne. Sinon...).

Je suis complètement démoralisée.

Et les autres...

Envie de pleurer. Ecoeurement.