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    Retrospective septembre - mi-octobre 2014

    Nous avons fait nos adieux. Et la vie continue.

    Des liens se sont coupés définitivement. La goutte d'eau qui fait déborder le vase. Le comportement de mon oncle et de son épouse m'a écoeurée. Ca a été pire pour ma mère. Et ma Bec, sa fille unique, qui a aussi fait une croix définitive sur son père. Mais en même temps, nos liens à nous s'en sont trouvés d'autant renforcés. Face à eux, nous faisons bloc. C'est triste et ça fait mal. Mais c'est comme ça.

    Etre là et faire front.

    Je m'efforce de reprendre ma vie en mains. Après le rendez-vous avec le chirurgien, j'ai rencontré l'endoctrinologue. J'ai un peu de mal à appliquer tous ses préceptes, mais ça vient doucement. Et même si je n'ai pas arrêté encore totalement, j'ai quand même fortement réduit ma consommation de certains produits. J'ai aussi rencontré la psy agréée dans la procédure. Elle exige de me voir deux fois par mois jusqu'à l'opération!!! Je suis ravie! Un budget de plus à supporter alors que je n'arrive déjà pas à boucler mon mois. Et qu'est ce que je vais bien pouvoir lui raconter tout ce temps?!! Ca me fait mal aux fesses de devoir lui raconter les histoires de famille. En même temps, il y a de quoi faire! Entre mes grands-parents (de chaque côté), mes parents, oncles et tante, voilà comment le modèle familial s'est bien pris du plomb dans l'aile! Bref, je n'ai pas le choix, si je veux avoir son oui le jour de la commission.

    Ma Bec s'investit dans "ma cure". Je vais à la salle de sport avec elle. J'ai fait une séance d'essai la semaine dernière et j'ai un peu pleuré ma mère. Nous y sommes retournées mardi mais il y avait beaucoup de monde. Ca m'a beaucoup angoissée et je suis partie aussi sec. J'y retourne ce soir valider mon inscription. J'espère qu'il y aura moins foule. Je vais devoir faire de gros efforts pour prendre sur moi. Voilà qui devrait bien prendre deux ou trois rendez-vous psy...

    Toute mon admiration à Cloudy, en lui souhaitant le meilleur.

    Plein de pensées à Moune aussi. vivement que ta mutation soit concrète!!!

    Plein de bises les filles!

    Maintenant, j'attends très impatiemment ma semaine de vacances (demain soir). Que je compte mettre à profit pour profiter à fond de mon Ado (qui a déjà prévu quelques invitations) et de la salle de sport, faire baisser ma pile de livres à lire et chroniquer enfin ceux qui sont restés à attendre. Je vais avoir des ados qui vont défiler à la maison et je vais devoir leur cuisiner des douceurs. J'adore!!! Rien de tel pour booster mon moral!

     

     

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  • Texas, 1977. Un tueur en série, Russell Lee Holmes, est exécuté pour le meurtre de six enfants, dont Meagan Stockes, la fille d’un honorable médecin de Boston. Mais qu’est devenue sa petite fille, dont il n’a jamais révélé l’identité? 20 ans après, un journaliste de la presse à scandale révèle à Mélanie, la fille adoptive du Dr Stockes, la véritable identité de son père génétique: Holmes! Peu de temps après, harcelée d’appels anonymes, elle reçoit des menaces de mort…

    Mélanie est la fille adoptive de Harper et Patricia Stockes. La fille des Stockes, Megan, a été tuée dans ses premières années par Russell Holmes, un tueur en série. Le soir de l’exécution de l’assassin, une petite fille est retrouvée abandonnée à l’hôpital où travaille Harper, sans aucun souvenir. Mélanie donc.

    Des années plus tard, un journaliste spécialiste de l’affaire Holmes prend contact avec Mélanie pour lui annoncer qu’elle serait en fait la fille de Holmes. Ce qui ouvre maintes questions, notamment pourquoi les Stockes auraient adopté la fille de l’assassin de Megan. Va s’agiter autour de Mélanie un étrange ballet de personnages: le couple Stockes, son frère, son parrain, sa patronne. La réponse ne sera bien sur pas celle que l’on pourrait croire.

    Un roman passable, relativement efficace même si j’ai trouvé certains passages un peu brouillons. On devine facilement les grandes lignes de l’intrigue, la fin est donc moins surprenante que ce que j’avais espéré. Même si l’histoire coule facilement, les rebondissements sont pour la plupart assez prévisibles (comme le cliché de l’amnésique qui retrouve peu à peu la mémoire grâce à des flashes « savamment » disséminés). Ca n’a pas été une lecture désagréable mais je suis un peu déçue par certaines facilités utilisées par l’auteur.

     

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  • Adieu et à demain, le Tumblr de Benjamin et Isidore Juveneton

     

    SANS TITRE ET SANS REPROCHE.

     

    7 Oct 2014

                                            

    Très chers frères et soeurs, et pères et mères. Très chers amis, voisins, compatriotes. Très chers citoyens bicolorés. Je ne vous ai pas compris dimanche, jour du seigneur. Tout est un peu confus dans cette masse bleue et rose. Cette confusion crée des peurs qui alimentent d’autres peurs, c’est l’arbre généalogique de la haine. C’est un estomac qui se digère lui-même parce que rien d’autre à se mettre sous la dent. L’estomac c’est nous, l’ensemble, le tout. Est-ce que vous voyez cette masse fragile autrefois appelée “peuple” se dissoudre? Vous la sentez l’acidité dans la rue, sur les trottoirs, jusque dans les bacs à sable de vos chérubins parfaitement genrés? 

    Voyez-vous, en tentant d’arrêter de fumer, je me suis adressé à des professionnels, leur suggérant les tactiques ici ou là entendues, testées par d’autres amis anciens époumonés, ou vues à la télé. L’avis de ces professionnels, face à mon inventaire de ripostes graduées contre le tabac, était que le meilleurs moyen après tout, restait la volonté. LA VOLONTÉ. Hommes fous.

    J’en reviens à nous, à vous, à l’attaque des petits hommes bleus et femelles roses. Voyez-vous, je n’ai jamais eu à décider d’arrêter de croire en Dieu. À vrai dire, je n’ai jamais commencé. J’ai été préservé des lobbys de l’industrie évangélique. Déjà car mes parents ne croyaient jamais à l’intérieur de la maison. On ne dira jamais assez les ravages de la religiosité passive. 
    Je ne juge pas vous savez. Je ne suis pas Dieu. Personne ne l’est d’ailleurs, rappelez-vous en. Mais si je peux vous donner un conseil, si demain vous souhaitiez effectivement, fidèlement, réellement, sûrement, véritablement faire de ce monde un monde meilleurs, sachez que la plus efficace des méthodes, ceci est prouvé, reste la volonté. LA VOLONTÉ. Pas la divine, la votre, j’entends. Aimez votre prochain. 


    Moi je vous aime, et je vous pardonne. Bisou.

     

    Technorati

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  • ob_4de1da_la-tete-de-lemploi-couverture

     

    A 50 ans, Bernard se voyait bien parti pour mener la même vie tranquille jusqu’à la fin de ses jours. Mais parfois l’existence réserve des surprises… De catastrophe en loi des séries, l’effet domino peut balayer en un clin d’œil le château de cartes de nos certitudes. Et le moins que l’on puisse dire est que cet homme ordinaire, sympathique au demeurant, n’était pas armé pour affronter ce qui l’attendait. Buster Keaton post-moderne, il va devoir traverser ce roman drôle et mélancolique pour tenter de retrouver sa place dans un monde en crise.

    Un monde en crise, c’est le moins que l’on puisse dire. Le monde de Bernard surtout.

    Bernard est conseiller financier dans une banque. Mais, vous l’aurez compris, crise oblige, il va devoir accepter de faire quelques heures au guichet de son agence, en remplacement d’un salarié licencié. Il se pose des questions et cet "effort" professionnel le rend nerveux. Et puis les choses ne vont pas très fort avec Nathalie, sa femme. Au point de décider de faire une pause.

    Bernard s’installe à l’hôtel, près de l’agence. Mais, crise oblige, il va se voir contraint de passer de plus en plus de temps au guichet. Il va finir par perdre sa clientèle et être licencié lui aussi. Et puis Nathalie voir un autre homme.

    Voilà Bernard de retour au domicile familial. Il va y creuser son trou un certain temps. Mais il va aussi y rencontrer Sylvie. Et sa vie va prendre un nouveau tour.

    Je découvre l’auteur. Bon, on ne peut pas dire que ça casse des briques, mais ce n’est pas non plus une lecture désagréable. Bernard, c’est Monsieur tout le monde. Il souffre des affres de l’époque. Il y a de l’humour dans ce livre, mais il est tristounet, mélancolique, pessimiste.  Il  y a une certaine tendresse pour le personnage, à qui absolument rien ne réussit.

    Un roman gentillet à lire un après-midi farniente.

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  • 1219489

     

    "Cette journée du 1er janvier, la première de la dernière année du monde, il s’est passé quelque chose de spécial entre nous, les élus. C’était comme au printemps, quand on devient joyeux sans comprendre pourquoi. C’est la dernière année de souffrance, a dit papa. Bientôt, on sera libérés."

    Les saisons se succèdent et les croyants se préparent à la fin des temps. Parmi eux, une jeune fille de 13 ans contemple la condition humaine dans ses craintes et ses obsessions, dans sa surprenante capacité d’imagination pour triompher d’une vie sans espérance.

    L’histoire est racontée par une adolescente. Ses parents sont des croyants rigides qui se préparent à la fin du monde (tu sais, le calendrier maya, l’apocalypse, tout ça, ça te rappelle quelque chose? Voilà.) Elle mène par conséquent une vie simple et effacée, et se retrouve en marge des autres. Elle est enfermée dans des interdits et un carcan religieux très lourd, mais qui l’amèneront à s’interroger et à prendre un peu de recul par rapport à l’instruction reçue et aux obligations échues aux élus.

    Je suis un peu déçue. Le récit reste trop enfantin, trop terre à terre. Je m’attendais à un peu plus de profondeur. Je reste sur ma faim.

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  • 9782253194859-T

     

    Serge, la soixantaine, a tout ce dont peut rêver un homme: une bonne situation, une femme jeune  et jolie, deux beaux enfants. Pourquoi s’éprend-il soudain de Suzanne, une accordeuse de piano d’apparence ordinaire, mariée elle aussi, et qui n’est à priori pas son genre? Et pourquoi la choisir comme confidente de secrets d’enfance dont il n’a jamais parlé et qui ont changé le cours de sa vie?

    Long et ennuyeux à mon goût.

    C’est l’histoire d’une rencontre, d’un adultère et de la fin de deux couples. Je n’y ai rien trouvé de prenant. C’est … fade, terne, sans saveur aucune. J’ai attendu qu’il se passe quelque chose, j’ai eu un espoir quand le personnage de Serge commence à parler du terrible secret de son enfance, mais hélas, même ça ne redonne pas de peps au récit. On s’embourbe.

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  • Voici le projet de fin d'études d'un étudiant:

     

    Les images passent à toute vitesse, mais  au final, on a l'impression qu'il n'en manque pas  une seule. C'est vertigineux et impressionnant.

     

    http://marcbrecy.perso.neuf.fr/history.html

     

     

    Technorati

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